- -Acte de ratification par Pierre de BEAUCAY, chevalier, et Isabelle de CHATEAUBRIAND, sa femme, seigneurs de GENNES, de la donation faite au Prieur de CUNAULT, par David de CHATEAUBRIAND, et tout ce qu’il possédait dans la paroisse de SAUGE L’HOPITAL et aux environs, ensemble remise du cheval de service, avec réserve seulement de trois sols de reconnaissance annuelle à la seigneurie de GENNES et au service divin.
- - Un acte de foy et hommage par le Prieur de CUNAULT à Perrot de BEAUCAY, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, le 12 juin 1300.
- - Un acte de foy et hommage et demi, à Jeufray PEIAN, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, par le Prieur de CUNAULT, à savoir une foy pour la terre de SAUGE aux chevaliers, et une demie foy pour ce qu’il possédait à GENNES, et qu’il y avait de justice, en date du 31 août 1313.
- - Un acte de foy et hommage et demie, fait à Dame Jeanne d’USSE, Dame de MONTJEAN DE GENNES, par Frère Guy du PIN, Prieur de CUNAULT, à savoir une foy pour ce qu’il tient à SAUGE aux chevaliers, et une demie foy pour la terre et justice qu’il a à GENNES et aux ROZIERS, en date du 24 août 1382.
- - Un acte de foy et hommage et demi, rendue à ladite Dame de MONTJEAN DE GENNES, par Monseigneur Hardouin de BUEIL, évêque d’ANGERS et Prieur de CUNAULT, à savoir une foy pour la terre qu’il tient à SAUGE aux chevaliers, et une demie foy pour la terre et justice qu’il a à GENNES et aux ROZIERS, avec paiement de rachat, en date du 17 juillet 1389.
- - Délai accordé au Prieur de CUNAULT pour rendre son aveu et faire sa déclaration, donné à l’assise de GENNES pour la Dame de MONTJEAN, tenue par Aymery BEGEON, pour l’absence de Guillaume PAYNET, sénéchal, le 16 mars 1419.
- - Jugement contre le Prieur de CUNAULT comparant par Guillaume MORICE, son procureur, en demande d’aveu de la terre de la PERRINE, d’apporter les mesures et celles de ses sujets, étant dans la partie des régales de GENNES, à la justice de SAUMUR, et donné aux assises de GENNES, tenu par Aymery BEGEON, Sénéchal, le 22 février 1435.
- - Lettre royaux obtenue par Hardouin de MAILLE, seigneur de BEAUCAY, à l’occasion des troubles qu’il éprouvait à la perception des fruits de la terre de la PERRINE, tombée en rachat, à lui avenant par la rencontre de celui de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, qui lui appartenait, par le mariage de Louise de LOIGNY avec Jean de CHATEAUBRIAND, en date du 11 août 1439.
- - Enquête sur 19 articles et composée de 14 témoins, faite par le juge enquêteur ordinaire du roi. Laquelle prouve que la terre de la PERRINE, paroisse de SAUGE L’HOPITAL et la dixme de cette paroisse et autres voisines, le féage de GENNES en dépendant, nommé le fief de CUNAULT, et celui des ROZIERS, relèvent de la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES qui est régale et reporte à LOUDUN, et non à SAUMUR ; que le corps de CUNAULT et la terre de la LANDE relèvent de SAUMUR et qui sont de l’ancienne fondation du prieuré. Que les sergents et la seigneurie de MONTJEAN DE GENNES, font tous les exploits de justice à la PERRINE ; que les officiers de la justice de MONTJEAN DE GENNES tiennent leurs assises dans l’étendue de ladite terre de la PERRINE, en la paroisse de SAUGE ; que les officiers du seigneur de SAINT-CASSIEN, suzerain de GENNES, y tiennent également les assises près de l’église de SAUGE ; que les sujets de la PERRINE allaient faire leurs obéissances aux assises tenant à GENNES, pour les héritages qu’ils en tenaient par le moyen de la PERRINE, fief direct ; que le seigneur de MONTJEAN DE GENNES donnaient les mesures aux sujets de la PERRINE, avec détail de plusieurs autres droits du seigneur de MONTJEAN DE GENNES, et de plusieurs des vassaux qui lui reportent. Ladite enquête en date du 6 décembre 1441.
- - La procuration de Jean Cardinal de THEROUANNE et prieur de CUNAULT, de Jean, archevêque de TOURS, avec faculté d’en consentir la substitution à autres, pour toutes les affaires relatives au prieuré de CUNAULT, en date du 13 décembre 1442.
- - Requête présentée au roy de Sicile, Duc d’Anjou, par Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, aux fins d’évoquer au conseil dudit roy, la cause pendant entre ledit seigneur de GENNES et les officiers de SAUMUR, en la cour du Parlement, pour avoir par ceux-ci voulu lever le rachat de la terre de la PERRINE, ainsi qu’ils le faisaient et pouvaient faire des autres dépendances du prieuré de CUNAULT, qui sont de la mouvance et du report de SAUMUR, en date du 3 août 1443.
- - Procuration substituée consentie à Pierre HAMELIN, sous prieur de CUNAULT, par Jean, Archevêque de TOURS, vicaire et procureur général de Jean CARDINAL de THEROUANE et prieur de CUNAULT, pour consentir certain accord avec le seigneur de GENNES, au sujet de l’obéissance de la terre de la PERRINE et du féage de GENNES et des ROZIERS, pour lesquels le seigneur de GENNES, Jean de VALLEE, réclamait une foy et hommage et demie, et un cheval et demi de service, et le rachat. Le prieur prétendait ne devoir pour toute charge que trois sols de reconnaissance annuelle ; par lequel accord fut convenu que le Prieur ne ferait dans la suite qu’une seule foy et hommage pour les objets qu’il tenait de GENNES et paierait par abonnement de rachat et de chevaux de service, 20 sols seulement à chaque mutation ; dans lequel acte est porté de la part du Prieur et religieux de CUNAULT, qu’ils ont connaissance que la terre de la PERRINE a été donnée au Prieur et couvent de CUNAULT par les seigneurs de GENNES. Ladite procuration en date du 12 décembre 1443.
- - Appointement ou transaction entre le seigneur de GENNES, Jean de VALLEE, et Frère Pierre HAMELIN, sous-prieur de CUNAULT, procureur substitué par l’archevêque de TOURS pour le cardinal de THEROUANE, Prieur de CUNAULT, par lequel a été réglé, que le Prieur de CUNAULT ne ferait qu’une seule foy et hommage au seigneur de GENNES pour la terre de la PERRINE et dépendances et paierait pour rachat et chevaux de service 20 sols par abonnement à chaque mutation. Dans lequel acte est fait mention que les Prieurs et religieux de CUNAULT savent que la terre de la PERRINE a été donnée audit couvent par les anciens seigneurs de GENNES. Ledit appointement en date du 23 décembre 1443.
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- Un acte de foy et hommage rendu à Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES par religieux, homme et honnête personne, le Cardinal de THEROUANE, Prieur de CUNAULT, représenté par Pierre HAMELIN, Sous Prieur de CUNAULT, son procureur, pour la terre de la PERRINE, GENNES et les ROZIERS en date du 24 décembre 1443.
- - Un jugement de l’assise de MONTJEAN DE GENNES, portant ajournement au Prieur de CUNAULT, pour rendre son aveu de la terre de la PERRINE, et pour appatroner ses mesures à la mesure de GENNES, en date du 13 juillet 1445.
- - Un jugement des assises de LOUDUN portant déclaration faite par le Prieur de CUNAULT, comparant par Guillaume MORICE, Sous Prieur de CUNAULT, que ledit Prieur et religieux de CUNAULT tiennent leur terre de la PERRINE et dépendances, dudit lieu de LOUDUN, par le moyen du seigneur de MONTJEAN DE GENNES, Jean de VALLEE, lequel relève du seigneur de BEAUCAY, le seigneur de BEAUCAY du seigneur de St-CASSIEN, et St-CASSIEN, dudit lieu de LOUDUN. En date du 16 janvier 1449.
- - Jugement des assises royaux de LOUDUN contre les Prieur et religieux de CUNAULT, comparant par Macé LE PELLETIER, leur procureur, pour avoir traité à leurs assises de CUNAULT, qui est du report de SAUMUR, leurs sujets de la PERRINE en la paroisse de SAUGE L’HOPITAL, qui est du report de LOUDUN, en date du 11 mai 1450.
- - Acte de foy et hommage rendu au seigneur de GENNES par Frère Guérin BOUESSEAU, Prieur de CUNAULT, pour la terre de la PERRINE, de SAUGE, de GENNES et des ROZIERS avec paiement de rachat et promesse de rendre son aveu. En date du 31 janvier 1451.
- - Procuration de Guillaume d’ESTOUTEVILLE, Cardinal et Prieur de CUNAULT, à Pierre DAUDEE, archidiacre de POITIERS, et à Michel GROLLENCE, chanoine d’ANGERS, pour faire la foy et hommage et payer le rachat à Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, à cause de la terre de la PERRINE et dépendances, membre dudit prieuré de CUNAULT, ladite procuration reçue devant les notaires à ROME, en date du 11 août 1452.
- - Acte de foy et hommage fait à Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, par Guillaume d’ESTOUTEVILLE, cardinal, représenté par Pierre DAUDEE, archidiacre de POITIERS, son procureur, pour raison des terres, fiefs et appartenances de SAUGE, la PERRINE, GENNES et les ROZIERS, dépendant du prieuré de CUNAULT et tenue du seigneur de GENNES, sous le report de LOUDUN, ensemble le paiement de 20 sols pour l’abonnement du rachat, suivant l’appointement précédemment fait par le Cardinal de THEROUANE, Prieur de CUNAULT, qu’il ratifie avec promesse de rendre son aveu ; ledit acte en date du 21 août 1452.
- - Une requête de Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, adressée au roi de Sicile, duc d’Anjou, touchant le procès pendant le seigneur de GENNES et les officiers de SAUMUR, qui s’efforçaient d’envahir le rachat de la terre de la PERRINE, relevant dudit seigneur de GENNES, et de le confondre avec celui du corps de CUNAULT relevant de SAUMUR, en date du 7 avril 1453.
- - Mémoire et moyens de Jean de VALLEE, seigneur de GENNES, dans l’instance pendant au Parlement de la part dudit seigneur, le procureur général du roi, joint avec lui, pour faire information contre certains particuliers qui avaient avec violence troublé la perception que ledit seigneur faisait faire des fruits de la terre de la PERRINE tombée en rachat, et pour attentats commis contre les officiers dudit seigneur de GENNES ou autres employés à toutes perceptions dans lequel mémoire est porté, que la terre de la PERRINE et dépendances ont été données au Prieuré de CUNAULT par les seigneurs de GENNES, ledit mémoire en date du 20 juin 1453.
- - Un acte de foy et hommage fait à Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, par Maître Richard OLIVIER, licencié en droit, archidiacre et chanoine de ROUEN, et Prieur de CUNAULT, à cause de la terre, dixmes et appartenances de SAUGE, de la PERRINE et des terres, fiefs et appartenances sis à GENNES et aux ROZIERS, sous l’hommage que ledit seigneur de GENNES tient de BEAUCAY, BEAUCAY de St-CASSIEN, et St-CASSIEN de LOUDUN, avec paiement de la somme de 20 sols pour abonnement de rachat suivant l’appointement fait avec le Cardinal de THEROUANE, Prieur de CUNAULT, ledit acte en date du 6 août 1453.
- - Moyens faits et articles présentés par Jean de VALLEE, seigneur de GENNES, au roy de Sicile, Duc d’Anjou, et à son conseil, qui justifient que la terre de SAUGE, la PERRINE, GENNES et les ROZIERS, dépendant du Prieuré de CUNAULT, relèvent dudit seigneur de GENNES, sous le report de LOUDUN, et non de SAUMUR, et que la foy et hommage desdites dépendances de CUNAULT et le rachat, appartiennent audit seigneur de GENNES. Pièce sans date.
- - Jugement en forme d’appointement entre René, Roi de Sicile, Duc d’Anjou, et Jean de VALLEE, seigneur de MONTJEAN DE GENNES, par lequel la récréance de la terre de SAUGE, de la PERRINE, et du féage de GENNES et des ROZIERS, demeure audit seigneur de GENNES. Fut convenu que les sujets demeurant auxdits fiefs et seigneuries ressortiraient dans la suite aux juridictions d’ANGERS et de SAUMUR. En date du 20 juin 1455.
C’est l’époque de l’attribution du report de la justice de GENNES, aux sièges de SAUMUR et d’ANGERS, et de la distraction de celui de LOUDUN, par proximité de châtellenie ; à ce moyen, les sujets de la seigneurie de GENNES ne ressortissent plus au siège de LOUDUN ; les affaires ont été à SAUMUR pour partie de ladite seigneurie, l’autre partie à ANGERS ; à SAUMUR, la paroisse de St-Eusèbe, le bourg et canton des ROZIERS étant dans la justice de GENNES, la portion de la paroisse de LOUERRE où s’étend le fief de VAUNOISE, et à ANGERS, la paroisse de SAUGE L’HOPITAL et les environs.
On a encore depuis distrait de SAUMUR la partie du bourg et canton des ROZIERS, et tout ce qui est dans la vallée de la justice de GENNES ; le report en a été concédé au siège de BEAUFORT.
- - Jugement de l’assise de MONTJEAN de GENNES, tenue par Etienne MABILLE, Sénéchal, qui condamne le Prieur et religieux de CUNAULT, de rendre leur aveu pour la terre de la PERRINE et d’apporter leurs mesures pour être appatronnées à l’étalon dudit seigneur de GENNES ; en date du 18 décembre 1459.
- - Jugement de l’assise de MONTJEAN DE GENNES, tenue par Jean SAULEAU, portant injonction au Prieur de rendre ses obéissances à la seigneurie de GENNES et de mettre hors de ses mains les nouveaux acquêts. En date du 11 novembre 1474.
- - Autre jugement de l’assise de MONTJEAN DE GENNES, tenue par ledit Jean SAULEAU, Sénéchal, contre le Prieur et religieux de CUNAULT, pour rendre leur aveu de la terre de la PERRINE, à Marguerite de VALLEE, Dame de MONTJEAN DE GENNES, d’apporter les mesures à bled et à vin, pour appatronner à l’étalon des seigneuries de GENNES, et mettre hors de leurs mains les nouveaux acquêts faits dans lesdites seigneuries. En date du 22 novembre 1474.
- - Procuration donnée par Maître Jean CHAUVEAU, docteur en droit, trésorier de l’église d’ANGERS et Prieur de CUNAULT, à Maîtres Jacques, Messire Jean et Messire Emery LOUET, conseillers du roi, et à Pierre BOIVIN et autres, pour vaquer à toutes les affaires du Prieuré de CUNAULT. En date du 16 février 1480.
- - Acte de foy et hommage rendu à Charles de BOURNAN, seigneur de MONTJEAN de GENNES, époux de Marguerite de VALLEE, par Maître Jean CHAUVEAU, Prieur de CUNAULT, représenté par Maître Pierre BOIVIN, procureur dudit Prieur de CUNAULT, à cause de la terre de la PERRINE, de SAUGE, du féage de GENNES et des ROZIERS, avec paiement du rachat, abonné à 20 écus d’or. En date du 24 juin 1483.
- - Remise faite par Georges BOURDELAIS, receveur de la Dame de MONTJEAN de GENNES, Marguerite de VALLEE, entre les mains de Jean LEBLANC, receveur des domaines d’Anjou, en sa maison à ANGERS, carrefour des Petits Pâtés, de la somme de 20 écus, que ledit LEBLANC, accompagné du procureur du roi de SAUMUR, avait été porté à la Dame de MONTJEAN de GENNES, en sa maison de SOUS LE PUY, pour le prix de rachat que ladite Dame pouvait prétendre dans le temporel du Prieuré de CUNAULT, et au moyen de ladite somme de 20 écus, ledit Receveur des Domaines prétendait prendre le revenu entier du temporel de CUNAULT, tombé en rachat, à ce moyen, confondre le revenu de la terre de la PERRINE, mouvant de la seigneurie de GENNES avec les autres biens dépendant dudit Prieuré qui sont de la mouvance de SAUMUR. Ladite Dame de MONTJEAN de GENNES avait protesté ne vouloir recevoir ladite somme de 20 écus, n’ayant pas avec elle ses conseils. En date du 14 juin 1486.
SOURCE : AD 49 1 E 1265 MONTJEAN AVEUX ET DECLARATIONS DE 1238 A 1486