CHATELLENIE de MONTSABERT RELEVANT DE LA BARONNIE DE TREVES

DROITS SEIGNEURIAUX DANS L’EGLISE de COUTURE.

 

 

CHATEAU de MONTSABERT – VIGNOBLE DE COUTURES et DOMAINE du BOIS-MOZE

 

Voici ce que nous apprend Célestin PORT, auteur du Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, sur le château et fief de MONTSABERT, se trouvant sur la commune de COUTURES.

le fief paraît avoir été détaché primitivement de la terre de TREVES, qui le gardait dans sa mouvance. Il donne son nom jusqu’au XIVe siècle à une famille de chevalerie.

En est sieur en 1332, Guy de POMMERIEUX. La terre était déchue et le manoir réduit à un simple hébergement, quand il advint dans les dernières années du XIVe siècle à la famille de LAVAL. Un acte de 1440 en attribue la reconstruction en forteresse au connétable Bertrand du GUESCLIN, mari de Jeanne de LAVAL, « laquelle chose pour l’honneur de lui fut tollérée et soufferte ».

Gilles de LAVAL vendit le domaine le 7 février 1547 aux religieux de MARMOUTIER ; mais il en avait été fait retrait dès 1569 et Jean de LAVAL le transféra le 24 novembre à sa sœur Gabrielle, femme de François AUX-EPAULES, gentilhomme ordinaire de la Chambre, qui en fit cession le 29 novembre 1575 à François d’AUBIGNE.

C’est de Suzanne CLAUSSE, veuve de Jean d’AUBIGNE, que l’acquiert, le 30 avril 1630, Pierre LEMAISTRE, chevalier de l’ordre du Roi, gentilhomme de la Chambre, mort le 22 février 1639 ; son fils Claude, conseiller en la Grande Chambre du Parlement, est inhumé le 12 octobre 1685, dans le chœur du TOUREIL.

Anne-Charles GOISLARD, conseiller d’Etat, en rend aveu dès le 27 février 1683, et est inhumé le 22 octobre 1733 dans le chœur de COUTURES.

La terre comprenait, unis et consolidés au domaine, les fiefs et seigneuries de Baillé, Château-Gaillard, alias l’Etang de GENNES, la Buordière, la Réonellière, et autres, dans les paroisses de COUTURES, BLAISON, Saint REMY, Saint-GEORGES, GREZILLE, Saint-PIERRE en VAUX.

Elle fut comprise en mai 1756 dans l’érection de RICHEBOURG-le-TOUREIL en comté, obtenue par Anne-Louis GOISLARD, conseiller au Parlement de PARIS.

 

Partons à la découverte de la chronologie des seigneurs de MONTSABERT…..

  • En 1332, Guy de POMMERIEUX, seigneur de POMMERIEUX, en Mayenne angevine, marié avec Noble Dame N, dont

  • Jeanne de POMMERIEUX, Dame de Saint-Aubin, née vers 1331, décédée 23 juin 1396, marié à Guy 1er de LAVAL, seigneur de LOUE, Saint-Aubin, fils de André de MONTMORENCY-LAVAL, et de Eustache de BAUCAY

  • Le château passe à Jeanne de LAVAL-TINTENIAC, fille de Jean de Laval-Châtillon et Isabeau de Tinténiac, petite-fille de André de Châtillon. Le 21 janvier 1374, elle apporte ce bien en dot lors de son mariage avec le connétable Bertrand DU GUESCLIN.
    Veuve de Bertrand DU GUESCLIN en 1380, elle épouse Guy XII de MONTMORENCY-LAVAL le 28 mai 1384, son cousin, seigneur de Loué, né en 1331, décédé le 7 juin 1386, fils de André de MONTMORENCY-LAVAL, seigneur de Châtillon, et de Eustache de BAUCAY ; elle décède en 1412.
    À la mort du connétable, le château restera dans la famille de Laval.

  • GUY 1er de LAVAL-LOUE, deuxième fils de Jeanne de LAVAL et de GUY XII hérita du domaine de MONTSABERT

  • Thibault 1er de MONTMORENCY-LAVAL, seigneur de LOUE, chambellan du roi Charles VI, décédé en 1433, marié avec Jeanne de MAILLE-BREZE, dont

  • Guy II ou Guy de LAVAL de MONTMORENCY-LAVAL, seigneur de LOUE, de BENAIS et de MONTSABERT, chambellan du roi Charles VII, chevalier de l’Ordre du Croissant, sénéchal d’Anjou, décédé le 19 décembre 1484, fils de Thibault 1er de LAVAL-LOUE, marié avec Charlotte de Sainte MAURE ; il en eut 10 enfants, dont :

  • Gilles, seigneur de MONTSABERT, qui céda son droit d'aînesse à Pierre de Laval, son frère puîné, en 1482. Il était évêque de Sées depuis 1478, et mourut en 1501.

  • Pierre de LAVAL, seigneur de LOUE, de MONTSABERT, de BRESSUIRE, né vers 1448, décédé le 18 octobre 1528, époux de Philippa de BEAUMONT-BRESSUIRE, dont

  • Gilles de LAVAL, premier du nom, seigneur de LOUE, marquis de NESLES, assassiné le 6 août 1556, marié vers 1500 avec Françoise de MAILLE, dont :

  • Gilles II de LAVAL, seigneur de Maillé, de Loué, décédé en décembre 1559, marié avec Louise de SAINTE-MAURE, dont :

  • Jean de LAVAL, fils aîné, seigneur de MONTSABERT, marquis de NESLES, époux de Françoise de BIRAGUE, sans postérité et :

  • Gabrielle de LAVAL, née le 29 janvier 1550, décédée après 1593, fille de Gilles II de LAVAL et de Louise de SAINTE MAURE, épouse de François AUX-EPAULES,

    Elle fit cession de MONTSABERT le 29 novembre 1575 à François d’AUBIGNE.

     


    Bertrand du Guesclin fortifie le château de MONTSABERT.
    Entre 1374 et 1380, du Guesclin  apporta d’importantes modifications au château. En prévision d’une éventuelle attaque de la part des Anglais, en cette période conflictuelle de la guerre de Cent Ans, il transforma l’ancien château en petite forteresse avec deux enceintes. Le château est protégé aux angles par trois tours de gabarit différent et d’un pavillon carré à échauguette et mâchicoulis.  Cette forteresse construite pour contenir le parti anglais ne servit jamais. 

  • François II d’AUBIGNE, décédé vers 1607, seigneur de BOIS-MOZE et de MONTSABERT, épouse en premières noces, le 04 mars1596, Catherine Laurens, fille de Philippe, seigneur du Joreau, chambellan de la Reine Anne, et d’Anne Savary, dame de La CRILLOUESE, et secondes noces, Renée Taupier, acquiert MONTSABERT, le 29 novembre 1575.

  • Jean II d’AUBIGNE, chevalier de l’Ordre du Roi, Gentilhomme ordinaire de la Reine en 1586, lieutenant de 100 hommes d’armes, mari de Suzanne CLAUSSE, fille de Jacques et de Jeanne Brinon.

    Suzanne CLAUSSE, veuve de Jean d’AUBIGNE, céda, le 30 avril 1630, MONTSABERT à Pierre LEMAISTRE

  • Pierre LE MAISTRE, seigneur de VAUX près MEULAN, de MONTSABERT et de BOIS-MOZE, fils de Pierre Le MAISTRE, seigneur de VAUX près MEULAN, conseiller au Parlement de PARIS le 26 avril 1571, et de Anne LE SUEUR, marié à Françoise de VION, décédé le 22 février 1629,dont :

  • Claude LE MAISTRES, seigneur de MONTSABERT, conseiller au Parlement de PARIS le 24 mars 1653,marié à Anne SEREZIN décédé le 12 octobre 1685 ; il fut inhumé dans l’église du THOUREIL, dont :

  • Anne LE MAISTRES, Dame de MONTSABERT, mariée en novembre 1676 avec Marc-Antoine GOISLARD,baron de RICHEBOURG, né en 1652, décédé le 6 novembre 1712, conseiller au Parlement de PARIS, dont :

  • Anne Charles GOISLARD, baron de RICHEBOURG, seigneur de MONTSABERT, né en 1678, décédé en 1733 au château de MONTSABERT, inhumé en l’église de COUTURES, conseiller au Parlement de PARIS, marié en octobre 1074 avec Marie-Louise de RIANTS dont :

  • Anne-Louis de GOISLARD de MONTSABERT, seigneur de MONTSABERT, né en 1708, décédé le 25 juin 1780, marié le 28 octobre 1759 à AVIGNON avec Elisabeth LE SAGE En mars 1756, il était devenu Comte de RICHEBOURG, cette terre ayant été érigée en comté. Comme son père, il fut inhumé dans le chœur de l’église de COUTURES.  De cette union naquit 

  • Louis Marie François GOISLARD, comte de RICHEBOURG et de MONTSABERT, né en décembre 1763 à ANGERS, conseiller 0 la Grande Chambre du Parlement de PARIS.

    Le domaine resta dans la famille GOISLARD pendant le cours du XIXe siècle.
    Le fils de Louis Marie GOISLARD, dernier comte de MONTSABERT, s’éteignit en 1842.

 

Voici quelques titres trouvés aux Archives Départementales d’ANGERS, dans la série E

Le tome 8 du chartrier du Comté de TREVES nous apprend que la terre et châtellenie de  MONTSABERT, anciennement tenu du comté de TREVES à foy-hommage et non faite, avec droit de haute justice, appartenant à Bachelier (Jeune gentilhomme aspirant à devenir chevalier et qui servait sous la bannière d'un seigneur pour y apprendre le métier des armes), ce qui dénote que ladite terre et châtellenie de MONTSABERT a été démembrée dudit TREVES, suivant les lois du parage selon la Coutume d’Anjou, article 63, et qu’elle est fondée en semblable et même juridiction que ledit comté de TREVES, qui n’était que baronnie lors de la transaction du 9 octobre 1440.

A présent ladite châtellenie de MONTSABERT, tenue dudit comté de TREVES, en haute, moyenne et basse justice, à foy-hommage lige et à quinze sols de taille quand le cas y advient.

    Source AD 49 Côte : E 1327
  • Le 13 juillet 1399, aveux rendus par Jean de LAVAL, écuyer, seigneur de MONTSABERT, au Baron de TREVES.

    Guy XII de Laval, ou Jean de Laval, fut ainsi nommé au baptême par Jean III de Bretagne, duc de Bretagne, son oncle, prit, en succédant à son frère aîné, le nom de Guy suivant la loi de sa maison.


  • Source AD 49 Côte : E 1327
  • Le 8 octobre 1440, transaction entre le seigneur de TREVES, Robert LE MASSON, et celui de MONTSABERT, Guy de LAVAL, chevalier, concernant le droit de guet dû par les hommes et sujets dudit MONTSABERT, tant audit TREVES qu’audit MONTSABERT, qui règle que les hommes et sujets de l’étang demeurant en la forêt, feront guet et garde à TREVES, et au regard de la justice, ledit seigneur de MONTSABERT usera et pourra user, à l’avenir, la haute justice appartenant à Bachelier, et moyenne et basse justice, suivant la Coutume d’Anjou.


     
  • Adjudication à Messire Gilles de LAVAL, de la terre et seigneurie de MONTSABERT, une métairie et clos de vigne dudit lieu, la métairie de la COUTURE et le moulin dudit lieu, la métairie de la GASNIERE, 24 quartiers de vigne en la paroisse de Saint GEORGES, 3 quartiers de vigne au clos CHAMPOT, 1 quartier et demi aux OISELLERIES, les 2/3 des grand et petit moulins sis au bourg de GENNES, le fief et seigneurie de BELLESME, le fief de TREMONT, autrement fief de MONTPOLLY.


  • Source AD 49 Côte : E 1327
  • Le 2 mars 1571, transaction par laquelle Messire Jean de LAVAL abandonne à Demoiselle Gabrielle de LAVAL, sa sœur, la terre de MONTSABERT, pour ses parts et portions, en les successions de Messire Gilles de LAVAL et Dame Louise de SAINT MAUR, leurs père et mère, et en la succession de Messire Guy de LAVAL, fils unique de Messire René de LAVAL, leur frère, fils aîné dudit Messire Gilles de LAVAL.








  • Source AD 49 Côte : E 1327
  • Le 3 septembre 1617, aveu et dénombrement de la terre et seigneurie de MONTSABERT et ses appartenances, relevant de la baronnie de TREVES, rendu par Jean d’AUBIGNE, chevalier, seigneur de MONTSABERT, et lieutenant de cent hommes d’armes de l’ordonnance du roi, héritier par bénéfice d’inventaire de feu Messire François d’AUBIGNE, seigneur du BOIS MOZE, à haut et puissant Seigneur Messire Pierre de LAVAL, chevalier, conseiller du roi, baron de TREVES

    .Je tiens et avoue être votre homme de foy lige,

    Je tiens de vous en mon domaine, c’est à savoir mon château de MONTSABERT avec des fossés à l’entour, grande et basse-cour,  où est dedans une chapelle, grange, écuries, pressoir à ban, une garenne, jardin, fuye, le tout en un tenant renfermé de murailles, d’environ de quarante boisselées de terre……


  • Un autre aveu datant de 1683, de Claude LEMAISTRE, écuyer, seigneur de MONTSABERT, au Baron de TREVES, nous permet d’avoir un descriptif du château de MONTSABERT.

    Confesse être votre homme de foy lige, à cause de ma dite châtellenie de MONTSABERT, mouvant en votre Baronnie de TREVES,
    Premièrement, mon château avec fossés, pont-levis, fuye, cour du Donjon, seconde cour où est ma chapelle, que j’ai fermé de murs. La troisième cour pour tenir closerie avec basse-cour, garenne aussi défensable, granges, étables, pressoir, écuries, remise de carrosses, bergerie, caves et caveaux servant de logement à trois de mes closiers, jardin au-dessus des caves et caveaux, vergers, maison et appartenances de la PIONNERIE où loge un de mes closiers.
    Une autre appartenance en caves et caveaux au-dessus de mon château où loge un autre de mes closiers , terres, vignes, au-dessus desdits caves et caveaux et autres dépendances.
    Aussi, une autre appartenance de caves et caveaux située au-dessous du jardin de mon dit château où loge un de mes closiers.
    Un petit étang à côté du cours d’eau et ruisseau qui descend de ma fontaine Pauvert qui est dans mon fief du BOIS-MOZE, de ma fontaine du BOIS-MOZE et de l’Etang de BILLE, dans mon dit étang en mon ruisseau de Saint Aubin, et un cours d’eau que j’ai établi et mouvant pour aller à mon moulin de Patouillet et bien autres terres et dépendances qui en suivent…
    Outre, me doivent hommage pour ce qu’ils tiennent de moi,
    Premier, René GARNIER, Maître apothicaire à ANGERS, pour sa ferme seigneuriale du BREIL, pour icelle le service d’un cheval de service et à muance d’homme, cinq sols tournois d’obole, en outre, doit fournir et bailler à mon sergent de MONTSABERT, tout le pain et beurre, toutes fois que le cas y advient, qu’il y a en mes prisons justicières, criminel ou criminelle qui essuient punition corporelle, condamnés par justice à recevoir punition.
    Lequel seigneur du BREIL doit bailler à mon sergent une épée et un bouclier pour mettre ledit criminel ou ladite criminelle en mesure de recevoir la punition corporelle.
    Lequel mon sergent doit rendre ladite épée et bouclier à qui lui a baillé après l’exécution faite de la punition.
    Droit de haute, moyenne et basse justice.
    Droit de mettre litre et ceinture funèbre dans le chœur de l’église de COUTURES, toutefois en-dessous des armes du seigneur Comte de TREVES.
    Droit de ban à vin, durant 40 jours, vendre mon vin au détail, sans que personne dans le même temps puisse en vendre si peu que ce soit.
    Droit de banalité sur four, moulin et pressoir.
    Droit de sceaux et de contrats
    Droit de pouvoir nommer sergent, notaire, mesureur, arpenteur, archer et tout officier de justice.

 

Toujours dans le chartrier du Comté de TREVES, des documents renferment les titres au soutien du droit et fondation de l’église de SAINT PIERRE de COUTURES, appartenant aux seigneurs Comtes de TREVES, ensemble, concession de ceintures funèbres dans ladite église par lesdits seigneurs au profit de celui de MONTSABERT, en conformité desquels, celui-ci, seigneur de MONTSABERT, a, par transaction du 4 décembre 1771, reconnu ce qui suit :

Ledit seigneur de MONTSABERT consent que l’article de l’aveu de 1754 soit entièrement réformé, déclare par ces présentes, comme il aurait dû le faire en ledit aveu, tenir dudit seigneur comte de TREVES, sous la foy et hommage lige qu’il lui doit pour raison de sa dite châtellenie de MONTSABERT, le droit d’avoir et asseoir litre et ceinture funèbre, chargées des armes de lui, seigneur de MONTSABERT, tant au-dedans qu’au dehors de l’église de Saint Pierre de COUTURES, au lieu le plus éminent.

Reconnaissant ledit seigneur de MONTSABERT être tenu de mettre un écusson des armes dudit seigneur comte de TREVES, au-dessus des siennes, en tête et au plus éminent lieu du chœur de l’église dudit COUTURES, ainsi et de la même façon qu’il est porté par l’acte de concession dudit droit passé devant LANGE, notaire à PARIS, le 27 juin 1672, consenti par S.A.S Madame la Princesse de CONDE, au profit de Messire Claude LEMAITRE, chevalier, seigneur de MONTSABERT, trisaïeul dudit sieur de MONTSABERT, et sans y déroger.

Reconnaît pareillement, ledit seigneur der MONTSABERT, que ledit seigneur comte de TREVES, est fondateur de ladite église de COUTURES, et qu’en cette qualité, il est fondé d’avoir et lui appartient tous droits, honneurs, prééminences et prérogatives, dans ladite église de COUTURES, au-dessus du seigneur de MONTSABERT ; ladite litre et ceinture funèbre qu’il a droit d’avoir et asseoir en conséquence de la concession ci-dessus datée, ainsi qu’il est ci-dessus expliqué.

Lequel dit seigneur de MONTSABERT avoue tenir dudit seigneur comte de TREVES pour ledit hommage, droit de sépulture dans le chanzeau de ladite église de COUTURES, au-dessous de celle que ledit seigneur de TREVES et ses successeurs voudront y prendre et avoir et choisissant par ledit seigneur de MONTSABERT et ses successeurs une place, seront tenus de laisser un espace suffisant pour lesdits seigneurs de TREVES fondateurs, suivant la transaction du 17 décembre 1635.

Ledit seigneur de MONTSABERT reconnaît aussi jouir le banc qui est près de la balustrade du grand autel,, du côté de la sacristie, à titre de précaire seulement dudit seigneur comte de TREVES, aux charges et conditions que toutes fois qu’il lui plaira à Madame son Epouse et MM ses enfants, successeurs femmes et enfants, venir en ladite église de COUTURES, ledit seigneur de MONTSABERT sera tenu de quitter ledit banc, sur lequel ledit seigneur comte de TREVES et ses successeurs ont le droit d’apposer leurs armes au-dessus de celles dudit seigneur de MONTSABERT et ses successeurs, lesquels droits appartiennent audit seigneur comte de TREVES.

Accorde que ledit LEMAITRE, seigneur de MONTSABERT, rendant son aveu, emploiera tels ci-dessus.

 

 

ANCIENNE EGLISE DE COUTURES

 

 

Un peu d’histoire sur l’ancienne et la nouvelle église.

 

 

 

L’église dédiée à Saint-Pierre est un édifice construit en 1861-1869, dont la flèche blanche pointe de loin sur les hauts plateaux comme une pyramide perdue au milieu des champs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout auprès s’élevait l’ancienne église aliénée le 18 juin 1860 ; elle fut fondée vers 1050, par les moines de l’Abbaye de Saint-Maur-de-Glandfeuil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cimetière se trouvait dans le terrain où a été construite la nouvelle église.

 

 

 

 

 

 

 

 


Ces recherches sur la châtellenie de MONTSABERT nous ont permis de découvrir des paysages de champs et de vignes, ainsi que ce patrimoine troglodytique de COUTURES, de belles demeures, et en toile de fond, cette imposante forteresse, un lieu riche en histoire et patrimoine….