CHAPELLES ACTES DE FONDATION ET PRESENTATION DE TITULAIRES PAR LES SEIGNEURS DE TREVES

 

Le volume 42 du chartrier du Comté de TREVES est divisé en six chapitres, à savoir :

 

  •  CHAPELLE DE LA MADELEINE EN L’EGLISE SAINT-AUBIN DE TREVES

  • SAINT JEAN-BAPTISTE ANNEXEE AU PRIEURE NOTRE-DAME DE LA FIDELITE DE LAVAL-LEZAY A TREVES

  • SAINT-NICOLAS DE BONNEZEAUX EN SAINTE-CROIX D’ANGERS

  • L’HERMITAGE SAINT-JEAN DE LA RONDIERE

  • PRES-NOYAUX A TREVES

  • SAINT-CLEMENT DES LEVEES

 

LA CHAPELLE DE LA MADELEINE

Le premier chapitre renferme les titres concernant la chapelle de la MAGDELEINE, desservie en l’église de Saint-Aubin de TREVES.

    Source AD 49 Côte : E 1359
  • Le premier de ces titres est un don fait par Robert LE MASSON, chevalier, seigneur de TREVES, de la somme de trente livres, qu’il a assise sur le général de ses biens, pour fondation de ladite chapelle du 29 décembre 1437.

    Partage et démission faite par Robert LE MASSON, seigneur de TREVES, et ses héritiers de tous ses biens sur lesquels il a réservé et a fondé une chapelle de 30 livres de rente.




  • Source AD 49 Côte : E 1359
  • Le 6 février 1439, consentement par les gens du Roy de l’entérinement et accomplissement du contenu des lettres d’amortissement




  • Le 26 février 1581, un aveu rendu par Claude d’AVAUGOUR, Dame de la Baronnie de TREVES, veuve de feu Messire Jacques CLARAMBAULT à Très Haut, Très puissant et Très illustre Prince François, fils de France, et Frère unique du Roy, Duc d’Anjou, d’Alençon et du Berry, confesse et avoue tenir, en égard de son château et seigneurie de SAUMUR, à foy et hommage lige….

    Tient de moi le droit avec obéissance, la chapelle de la Madeleine de GENNES,






  • Le 8 juin 1685, présentation par Louis, Duc de BOURBON, Prince de CONDE, Seigneur Baron de TREVES, de la chapelle de la MAGDELEINE, desservie à TREVES, à Maître Jean HUVE, curé de TREVES.










  • Le 10 septembre 1716, nomination faite par Marin HUVE au profit de Pierre HUVE
    La dixme de bled et vin et autres fruits et grains, appelée la grande dixme de LOURESSE, et un corps de logis et autres héritages, réservée au contrat qu’en a fait ledit Marin HUVE de Maître Jean HUVE le 3 septembre 1715.
    Fief ignoré à la charge de payer les cens et rentes, même le gros pour ladite dixme.
    Le revenu de cette chapelle consiste aujourd’hui en portion de la grande dixme de LOURESSE et relève du seigneur de VAILLE.

 

 

LA CHAPELLE SAINT JEAN-BAPTISTE ANNEXEE AU PRIEURE NOTRE-DAME DE LA FIDELITE DE LAVAL-LEZAY A TREVES

 

Le second chapitre contient les titres de la chapelle de Saint-Jean-Baptiste, desservie en l’église de Saint-Aubin de TREVES, réunie et annexée au prieuré sz NOTRE-DAME de la FIDELITE de LAVAL-LEZAY audit TREVES.

  • Le 1er de ces titres est fondation du 8 août 1516, par vénérable homme Messire Jean de MONTECLERC, qui porte qu’il sera dit et célébré deux messes à basse voix par semaine en ladite église de TREVES.
    La présentation de laquelle chapelle de Saint-Jean-Baptiste, ledit de MONTECLERC s’est réservée, et après son décès, a ordonné que le droit en appartiendrait au Baron sieur de TREVES.

  • Le 8 août 1516, l’article 21 d’un cahier qui comprend les minutes d’un notaire de TREVES, parle de la fondation par vénérable personne, Messire Jean de MONTECLERC, Sous-Diacre, bachelier es lois, une chapelle ou chapellenie, en l’honneur de Saint Jean-Baptiste, de 2 messes par semaine, dites et célébrées à basse voix, à l’autel de Saint-Jean-Baptiste en l’église de Saint-Aubin de TREVES.
    Les domaines et rentes de ladite fondation consistent :

    en une maison, ouche et appartenances contenant 35 boisselées en la paroisse de TREVES en la VALLEE , fief du prieur de TREVES, à devoir de 4 livres de cens…….




  • Le 8 février 1528, testament de Messire Jean de MONTECLERC, fondateur de la chapelle de Saint Jean, desservie en l’église de TREVES, les choses données par ledit testament pour augmentation de la fondation de ladite chapelle.



  • Source AD 49 Côte : E 1359


  • Le 1er décembre 1541, bail à ferme par le titulaire de la chapelle Saint Jean, au profit de Maître Mathurin DAUBONNE, du temporel de ladite chapelle, les fruits, revenus et rentes dépendant de ladite chapelle, soit 55 livres par an.
    Et à la charge de dire ou faire dire 2 messes par semaine à TREVES.








  • Le 14 août 1618, fondation par Messire Pierre de LAVAL, Baron de TREVES, et Isabelle de ROCHECHOUART de MORTEMART, sa compagne et épouse, d’un prieuré conventuel de l’ordre réformé de Saint Benoît, où il y soit gardé pareille observance religieuse qu’en l’abbaye Sainte Croix de POITIERS, auquel prieuré il y aura une prieure et trois religieuses,  ledit seigneur et Dame ont promis faire construire et édifier une chapelle et église  qui sera appelée Notre Dame de la Fidélité de Laval-Lezay au bourg de TREVES,
    Pour la nourriture et salaire d’un prêtre, donnent la terre, domaine et seigneurie de LES PINS
    Donne le logis, grange, appentis et jardin sis à TREVES appelé l’Argentier
    100 livres de rente qu’ils ont assignés sur tous leurs biens amortissables à leur volonté au denier 25.
    Le droit de patronage et présentation de la chapelle de Saint Jean desservie en l’église de TREVES, et consentent que les revenus et rentes de ladite chapelle soient unis et annexés audit prieuré, se réservent ledit seigneur et Dame le droit de patronage et présentation dudit prieuré, après leur décès, à leur fils aîné et à ses enfants en ligne masculine d’aîné en aîné

    Façade de l’ancien couvent de la Fidélité (XVIIe siècle).

    Pierre de LAVAL et sa femme, pour conserver auprès d’eux leur fille Catherine qui avait pris le voile aux religieuses bénédictines réformées de la Fidélité de POITIERS, fondèrent le 14 août 1618 dans le logis dit de l’Argentier, à l’orient du château, sur le bord de la Loire, un prieuré conventuelle ce nouvel ordre, où leur fille fut installée en qualité de supérieure le 1er janvier 1619, avec deux religieuses et deux novices ; mais le 8 septembre 1628, la petite communauté était réduite à quitter la place, envahie par les eaux à chaque crue, et se transférait à SAUMUR.
    Pierre de Laval est décédé à PARIS le 25 mai 1623 ; il fut enterré au monastère de la Fidélité de TREVES qu’il avait fondé.


   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPELLE DE SAINT-NICOLAS DE BONNEZEAUX EN SAINTE-CROIX D’ANGERS

 

Le 3ème chapitre comprend les titres de la chapelle de Saint-Nicolas de BONNEZEAUX, desservie dans l’église de Sainte Croix d’ANGERS.
Tenue à foy et hommage simple de ce Comté et à toute mutation de chapelain, la somme de 4 livres pour abonnement du rachat.

  • Le 10 juin 1523, un aveu rendu à Puissant seigneur François de VILLEPROUVEE, Baron de TREVES, par Maître Nicolas HOUSSEMAINE, Docteur Régent en médecine en l’université d’ANGERS, confesse être son homme de foy simple, au regard de la terre et seigneurie de TREVES, à cause et pour raison :

    De 7 setiers froment inféodée, mesure du plus grand étalon de TREVES, sur une pièce de terre au petit Bois Demion ou Nion, paroisse de TREVES.
    2 setiers froment et 2 setiers de fèves de rente inféodée sur deux pièces de terre contenant chacune 4 quartiers, l’une au Bois Démion et l’autre, à la Couture, paroisse de TREVES.
    6 boisseaux de froment de rente inféodée à ladite mesure, sur un quartier de terre au Bois Démion.
    Toutes les rentes, appelées vulgairement les rentes de BONNEZEAUX, inféodées, rendables chacun an, au jour de la Saint Michel, sur la levée du port de TREVES.
    Avoue droit de justice foncière et tout ce qui en dépend, et en doit foy et hommage simple en rendant la bouche et les mains.
    Desquelles rentes inféodées, Raoulette LELIEVRE, épouse dudit HOUSSEMAINE, et lui, ont donné et délaissé après leur décès, pour fondation de la chapelle Monsieur Saint Nicolas, fondée et érigée par eux, au lieu et bourg de la DAGUENIERE, paroisse de Saint Jean, les profits et charges, au profit de Nicolas HOUSSEMAINE, clerc chapelain de ladite chapelle, natif d’ALNCON, et à tous ses successeurs, à la charge de payer à chaque mutation de chapelain, la somme de 4 livres de rachat au seigneur de TREVES, par lui abonné pour droit d’indemnité.

  • Source AD 49 Côte : E 1359


  • Le 25 septembre 1625, saisie faite à la requête du procureur fiscal de TREVES, à défaut d’hommage fait par le chapelain de la chapelle de Saint Nicolas de BONNEZEAUX, desservie en l’église de Sainte Croix d’ANGERS, de plusieurs rentes entre les mains des débiteurs d’icelles dues à ladite chapelle.








  • Source AD 49 Côte : E 1359


  • Le 25 mai 1637, aveu rendu à Haut et Puissant Hilaire de LAVAL, chevalier, baron, seigneur de TREVES, de Maître Jean MOREAU, titulaire de la chapelle de Saint Nicolas dite de BONNEZEAUX, pour raison de plusieurs rentes sur domaine au fief de TREVES .









  • Source AD 49 Côte : E 1359



  • En 1667, aveu rendu à TREVES par Antoine CHEVALLIER, prêtre chapelain de la chapelle de Saint Nicolas dit de BONNES-EAUX, de plusieurs rentes dues à ladite chapelle, sur terres au fief de TREVES.







Célestin PORT, archiviste et historien du XIXe siècle, nous apprend que la paroisse de la DAGUENIERE était à peu près inhabitée avant le XIIIe siècle, et dépendait jusqu’au XVIIe siècle de l’église de Saint Jean de MAUVRETS, située sur la rive opposée. Par actes des 18 avril et 7 octobre 1518, Nicolas de HOUSSEMAINE, docteur Régent en la Faculté de Médecine d’ANGERS, et Raoulette LELIEVRE, fondèrent sur la levée, pour la commodité des habitants, qui commençaient sans doute à former un groupe de quelque importance, une chapelle dédiée à Saint Blaise et Saint Nicolas. La nécessité en fit bientôt une succursale où le curé de Saint Jean des MAUVRETS dut établir un vicaire, entretenu à frais communs par les habitants.

Le 12 mai 1689, une ordonnance de l’Evêque établit à titre perpétuel le vicaire avec droit d’exercer toutes fonctions curiales. Toutefois, il était recommandé aux paroissiens d’assister les jours de Pâques et de Saint Jean, à la messe de l’église de Saint Jean des MAUVRETS , seule paroisse en titre jusqu’à la Révolution.

Le dernier desservant, Hilarion BILLARD, originaire de CHEMELLIER, fut déporté en Espagne en 1792, et était en l’an VIII, réclamé par ses paroissiens pour curé

 

 

 

 

Enluminure de Maître des Entrées parisiennes, représentant Nicolas de Houssemaine en couverture de son ouvrage la Geste des comtes de Dammartin, récit épique et romanesque écrit au début du xvie siècle par Nicolas de Houssemaine, doyen de la faculté de médecine d’Angers

 

 

 

 

 

 

 

HERMITAGE de SAINT JEAN de la RONDIERE

 

Le 4ème chapitre contient les titres de l’HERMITAGE de SAINT JEAN de la RONDIERE, dont la présentation appartient à Madame la Comtesse de TREVES.

    Source AD 49 Côte : E 1359
  • Le 1er de ces titres est un don fait par François de VILLEPROUVEE, écuyer, Baron de TREVES, à Guillaume DEBAILLER, le 10 novembre 1525, à savoir l’oratoire, maison et appartenances, appelé Saint Jean de la RONDIERE, près le château de TREVES.










  • Source AD 49 Côte : E 1359
  • Le 2 février 1533, liste de meubles et biens pris et enlevé depuis demi an au lieu de l’ermitage de Saint JEAN de la RONDIERE, et icelles, menés au château de TREVES.






Plusieurs pièces d’une procédure tenue à l’occasion de différents effets que le seigneur de TREVES avait fait prendre audit lieu de la RONDIERE et conduire à son château de TREVES, après la mort d’un ermite qui résidait audit lieu de Saint JEAN, que le Prieur de CHENEHUTTE prétendait lui appartenir, comme étant ledit ermitage dépendant de son prieuré, et en son fief et juridiction, était soutenu au contraire par le seigneur de TREVES, il y a eu des moyens de part et d’autre.

Un document nous fait connaître les moyens du seigneur de TREVES, qui prétendait le prieuré de CHENEHUTTE être dans son fief et juridiction de TREVES. Réplique d’un prieur qui dit que le prieuré de CHENEHUTTE est un membre de l’abbaye de Saint Florent qui est de fondation royale ; ce dernier prétendait que le bénéfice de l’Ermitage Saint JEAN de la RONDIERE était dans le fief et juridiction de CHENEHUTTE ainsi qu’une métairie prés de l’Ermitage dépendant de TREVES. Etait soutenu le contraire par le seigneur de TREVES.

Réplique aux moyens précédents fait par le curateur de noble personne François de VILLEPROUVEE, seigneur Baron de TREVES, par laquelle on prétend le prieuré de CHENEHUTTE être dans le fief de la baronnie de TREVES, ainsi que le lieu et chapelle de Saint JEAN de la RONDIERE, qui est sis en et au-dedans des garennes dudit TREVES, qu’il en jouit, lui et ses prédécesseurs depuis plus de 100 ans, et être du droit de prendre et avoir les meubles et effets des ermites qui décèdent au lieu de Saint JEAN, et qu’en conséquence, qu’après le décès d’un nommé Guillaume, ermite, il avait fait prendre tous ses meubles et effets, que ledit ermitage, maison et appartenances avaient été construits par ses prédécesseurs et que le fond était le domaine de la baronnie.

 

 

ERMITAGE SAINT JEAN DE LA RONDIERE


Un document nous apprend que Pierre de LAVAL, chevalier, baron de TREVES, permet à Maître Pierre PETIT, prêtre, de demeurer en son ermitage de Saint JEAN de la RONDIERE, à la charge de dire chaque dimanche une messe au couvent de la Fidélité de TREVES, à son intention.

Le 2 août 1613, don par Pierre de LAVAL, baron de TREVES, à Frère François TAILLEFER, religieux de l’ordre des Carmes, de prendre sa place et demeurer sa vie durant en le petit ermitage de TREVES, vulgairement appelé Saint JEAN de la RONDIERE, à la charge qu’il laisse vivre les deux bons ermites à leur façon.
Se réserve ledit seigneur le droit de présentation.


Source AD 49 Côte : E 1359

Le 5 janvier 1680, inventaire des ornements et effets restés après le décès de Frère Noël DELAUME ermite de Saint JEAN de la RONDIERE, paroisse de CHENEHUTTE, fait à la requête de S.A.S. Monseigneur le Prince, présentateur dudit ermitage
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Source AD 49 Côte : E 1359

Le 25 août 1722, présentation par Louis Henry duc de BOURBON, prince de Condé, Baron de TREVES, de l’ermitage dudit Saint JEAN de la RONDIERE, à Maître Louis BOUTIN, curé de CHENEHUTTE.




Le 30 décembre 1733, présentation par Marie-Anne de BOURBON, princesse du sang, Baronne de TREVES, à François TERRIEN, clerc tonsuré de la chapelle de Saint JEAN de la RONDIERE.

 

 

CHAPELLE DE PRES NOYAUX

 

Le 5ème chapitre renferme les titres de la chapelle de PRES NOYAUX, en la présentation de Madame de ce Comté.

  • Le 17 octobre 1571, fondation par noble et puissante Dame Claude d’AVAUGOURT, Baronne de TREVES, en l’honneur de Dieu et de la Madeleine, deux messes qu’elle veut et ordonne être dite en l’église de TREVES, aux jours du mardi et de jeudi de chaque semaine, savoir, celle de mardi du nom de Jésus, et celle du jeudi, de la Magdelaine, par un prêtre choisi par le seigneur baron de TREVES, qui sera tenu de dire les dites messes en personne ; sinon, qu’il fut malade, en ce cas, sera tenu les faire dire à ses dépens, lequel chapelain ne pourra s’absenter sans le congé du seigneur Baron de TREVES, s’absentant trois mois, il sera privé du droit de dire lesdites messes, sans qu’il puisse s’excuser ; en ce dernier cas, le seigneur choisira un autre chapelain prêtre, servant en ladite église de TREVES, sans permutation dudit absent.
    Pour laquelle fondation, ladite Dame a donné 12 quartiers de prés sis aux Prés Noyaux en Vallée, fief du Prieuré de TREVES
    En outre, tous cens, devoirs et rentes et un chemin réservé.


  • Le 8 janvier 1753, déclaration rendue à TREVES par Maître Charles, chapelain, prêtre de Saint Pierre de RETZ et titulaire de la chapelle des PRES NOYAUX, à savoir 45 boisselées de pré appelés les PRES NOYAUX.

 

 

SAINT CLEMENT DE TREVES EN VALLEE

 

Le 6ème et dernier chapitre contient les titres concernant la desserte de SAINT CLEMENT DE TREVES EN VALLEE.

Nous avons évoqué SAINT CLEMENT DE TREVES EN VALLEE dans le chapitre de « LA TOUR DE TREVES, SYMBOLE DE PUISSANCE ET DE POUVOIR ».


La paroisse de TREVES est composée de deux villages séparés par la rivière de la Loire. Le village où est l’église paroissiale et le presbytère est le même où est le château des anciens barons de TREVES et où résident leurs fermiers.
L’autre portion de cette paroisse située de la Loire communément appelée en vallée ou sur la levée
Dans cette portion de la paroisse de TREVES située en vallée, il y a une chapelle dite de SAINT-CLEMENT.