TREZAN, LE MOULIN DE L’HOMME, SARREAU, LE MOULIN BLANC, LA BARDINIERE, …….

 

Ce chapitre est consacré à trois hameaux de GENNES, le moulin de l’HOMME et le moulin BLANC…..

 

Cet extrait de carte de Cassini nous permet de voir la géographie du XVIIIe siècle et les hameaux de TREZAN, SARREAU et de La BARDINIERE où vivait une population de toutes conditions dans les habitations et caves troglodytiques. Dans le tuffeau, les artisans ont ciselé d’élégantes demeures seigneuriales, telle SARREAU et La BARDINIERE. Toute une population s’organisait autour du seigneur, sous la protection des souterrains.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud-saumurois vivait sous terre.

 

Partons à la découverte de ces hameaux et des deux moulins à eau mus par l’AVORT, charmante rivière qui prend sa source à l’AVORT.

Quelques renseignements sur le moulin de l’HOMME grâce aux Archives Départementales d’Angers.

Sous la cote G 843, un terrier nous donne de précieux renseignements sur le moulin de l’HOMME En voici quelques extraits :.

De l’aveu rendu au seigneur baron de Champ Chevrier par très haut, très puissant Prince Louis de BOURBON, prince de CONDE, premier prince du sang, pour raison de sa terre, fief, seigneurie et châtellenie de MILLY le MEUGON, le 19 janvier 1673, présenté et reçu par les officiers de ladite baronnie de Champ Chevrier le 28 janvier audit an mille six cent soixante-treize, a été extrait ce qui suit :

Rentes de mouture dues chacun an à cause de ladite châtellenie de MILLY,

Premièrement, Guy DRUGEON, marchand, demeurant à SAUMUR, au nom et comme père et tuteur de ses enfants de défunte…. COURONNEAU, vivante sa femme, nous doit quatorze setiers, six boisseaux de mouture, à cause et pour raison du moulin de L’HOMME, outre les deux hommages et services à nous devoir.

Ledit aveu en parchemin signé Jacques CHOTARD, BLONDEAU, notaire royal, et MARTIN, notaire royal…..

Dans le même registre, une déclaration féodale des biens immeubles que Fleurain ABRAHAM, meunier, demeurant paroisse de Saint-Eusèbe de GENNES, avoue tenir et relever du fief et seigneurie de MILLY le MEUGON et le devoir qu’il en doit, ainsi que s’en suit.

Un moulin à eau appelé le moulin de l’HOMME, de douze boisselées de terre autour dudit moulin paroisse dudit GENNES, joignant……  doit chacun an, à ladite seigneurie de MILLY, quatorze setiers, six boisseaux de mouture, valant seigle en fresche seule.

Plus deux boisselées de terre au-dessus de TREZAN

Par devant nous, Louis BODINEAU, notaire royal en Anjou, reçu au siège royal de la Sénéchaussée de SAUMUR, résidant et demeurant paroisse de Saint-Vétérin de GENNES, le vingt deuxième jour de juillet mille sept cent vingt et un, en présence du sieur Jacques GODIN, sergent, demeurant à MILLY

Du registre des recettes, rentes, cens et devoirs dus à la châtellenie de MILLY le MEUGON, appartenant à son altesse, Monseigneur le Prince, faite par le sieur MERCERON, fermier, depuis l’année mille six cent quatre-vingt-huit jusqu’en mille sept cent quatre-vingt-deux, a é été extrait ce qui suit :

En l’année 1690, le Sieur du moulin de L’HOMME doit chacun an quatorze setiers, six boisseaux, mouture mesure de MILLY,

En l’année 1700, j’ai reçu de la veuve DROUINEAU, soixante-quinze livres, quatorze setiers, six boisseaux pour l’année cy-après dont elle m’avait baillé obligation, laquelle obligation lui ai rendu quittance.

En l’année 1716, j’ai reçu de Louis DROUINEAU, fermier du moulin de L’HOMME quatorze setiers, six boisseaux de mouture qu’il m’a payé en argent à plusieurs paiements, le tout sans préjudice des années mille sept cent un et mille sept cent deux.

Dans l’année 1717, j’ai reçu dudit Florent ABRAHAM lesdits quatorze setiers, six boisseaux de mouture en argent qu’il a payé en plusieurs paiements dans l’année 1717, le tout sans préjudice de ladite année.

En 1749, reçu de Pierre POISON, à l’acquit de Mr CHICOTTEAU, quatorze setiers  et six boisseaux  de mouture

En 1751, reçu du sieur Antoine BERANGER, quatre douzaines dix boisseaux mouture pour le tiers de la rente, également en 1752, en 1754 et 1758.

Les actes notariés trouvés aux Archives Nationales nous font comprendre la raison pour laquelle Jean de STAPLETON, comte de TREVES, possédait la châtellenie de MILLY le MEUGON et de LAILLOU, la Baronnie de TREVES.

Sous la cote XCII 549, un acte d’échange de terres entre Louis Joseph de BOURBON, Prince de CONDE et le Duc de NOAILLES le 23 mars 1747

Par devant nous, conseillers du roy, notaires, furent présents très haut et très puissant Monseigneur Charles de BOURBON Prince de sang, au nom comme tuteur honoraire de très haut et très puissant Prince Monseigneur Louis Joseph de BOURBON, Prince de Condé, Prince du sang mineur,
Et Adrien Maurice Duc de NOAILLES, Pair et Maréchal de France, chevalier des ordres du roy et de celui de la toison d’or

Très haut et très puissant seigneur Louis César, comte d’ESTREES, baron de MONTMIRAIL, chevalier des ordres du roi ……

Lesquelles parties ont fait échange et contre échange qui suivent ……

La terre, comté et châtellenie de NANTEUIL

Et en contre échange……

Les terres et châtellenie de MILLY le MEUGON et de LAILLOU……

Quatre jours après, soit le 27 mars 1747, tous ces biens furent vendus par le Duc de NOAILLES et le comte d’ESTREES à Jean II de STAPLETON, chevalier, fils de Jean I de STAPLETON

Par devant les conseillers du roi, notaires à PARIS, Furent présents, Très haut et très puissant seigneur, Monseigneur Adrien Maurice, Duc de NOAILLES, Pair et Maréchal de France, chevalier des ordres du roi

Très haut et très puissant seigneur Louis César, comte d’ESTREES, baron de MONTMIRAIL, chevalier des ordres du roi, lesquels ont vendu……

A haut et puissant seigneur, Jean de STAPLETON, chevalier, seigneur des DERVALLIERES

Les terres et châtellenies de MILLY le MEUGON et LAILLOU……..

 

Parmi ces biens se trouvait le moulin de l’Homme….

Dans le registre, dont la cote est 15 G 15, se trouve un acte d’échanges de biens datant du 21 juillet 1757, entre les directeurs du séminaire St Charles d’Angers et Jean de STAPLETON, comte de TREVES.

Le conseil du roi a approuvé, ratifié et homologué le projet portant échange des biens du prieuré de Cunault.

Lesdits sieurs administrateurs du séminaire, sous le bon plaisir de sa majesté, ont cédé, transporté, audit titre d’échange, audit seigneur comte de Trêves, les domaines, fiefs, cens, rentes, et droits qui s’ensuivent.

Premièrement, la terre, fief, seigneurie haute, moyenne, basse justice, du chef-lieu dudit prieuré de Notre-Dame de Cunault, l’ancien château.......

Les fiefs et seigneuries de PELLEGROLLE et de la Grange de Cunault en vallée, avec les domaines......

Les hommes, sujets, vassaux, censitaires de ladite seigneurie et chef-lieu de Cunault, PELLEGROLLE, la Grange de Cunault, ......

En contre échange des choses cédées audit seigneur comte de Trêves, par lesdits sieurs du séminaire Saint-Charles, ledit seigneur comte de Trêves leur a aussi cédé, sous le bon plaisir de sa majesté, les domaines, rentes...qui suivent, à savoir :

La maison, grange.......de la Richardière, situé au canton de Chappe, paroisse de LONGUE,.....

Item, cent soixante-quatorze boisseaux mouture, mesure de Milly, dus par le sieur François CHICOTTEAU, sur le moulin à eau de l’Homme, situé sur le ruisseau de la Fontaine d’Avort, paroisse St-Vétérin de Gennes,

Une estimation des terres et fiefs échangés entre le comte de TREVES et le Séminaire St Charles d’ANGERS, propriétaire du prieuré et seigneurie de CUNAULT, le 27 août 1759, par René DELALANDE, maître architecte, demeurant paroisse de Saint-Vétérin de GENNES, expert nommé d’office par Monsieur le lieutenant général de la sénéchaussée d’ANGERS, commissaire en cette partie nommé par arrêt de la cour de parlement du 5 mars dernier…..

Cède aussi ledit seigneur comte de TREVES auxdits sieurs du séminaire Saint Charles Borommée d’ANGERS le nombre de cent soixante-quatorze boisseaux de mouture, mesure de Milly, dus par le sieur François CHICOTTEAU, ses neveu et nièce, sur le moulin à eau de l’Homme, situé sur le ruisseau de la Fontaine Avort, paroisse Saint-Eusèbe de Gennes, transporté sur ledit moulin, observé qu’il y a deux meules mouvantes, l’une à froment, l’autre à mouture, tournantes par le ruisseau de la Fontaine d’Avort, tant l’été que l’hiver, sans qu’il soit besoin de chaussée ni d’écluses, que ledit moulin consiste en le bâtiment où sont lesdites meules, et un autre bâtiment composé de chambres basses, grenier au-dessus, écuries, granges, le tout couvert d’ardoises, en assez bon état, contenant le tout douze boisselées, joignant des deux côtés et d’un bout, les terres et prés appartenant au sieur François CHICOTTEAU, d’autre bout, au midi, le chemin de SARRE à GENNES.

Ayant visité lesdits moulins et appartenances, les livres de recettes et  les titres au soutien de ladite rente, nous l’avons estimée valoir de fond la somme de trois mille cent trente-deux livres, à raison de dix-huit sols le boisseau de revenu annuel et dix-huit livres en fond.

 

 

Voici un document qui nous permet de mieux comprendre l’évolution de ce qui était bien autrefois l’Abbaye de CUNAUD, de sa période prospère jusqu’au XIVe siècle jusqu’à sa longue période de décadence, la raison pour laquelle elle était devenue la propriété du séminaire de Saint Charles d’ANGERS en 1741.

 

 

 

 

TREZAN, SARREAU et la BARDINIERE sont remarquables par leur patrimoine troglodytique.

Le troglodytisme de plaine est le plus fréquent dans ce secteur. Il s’agit d’un habitat qui s’enfonce dans le sol, et cela forme comme un grand “cratère”.

Il faut donc descendre pour accéder aux caves ; le chemin d’accès unique se nomme la Cordouère. Il est souvent en forte pente car la « carrée » ou cour se trouve souvent à 7 ou 8 mètres en-dessous du niveau des terrains environnants. Les carrées entaillaient profondément les flancs du coteau

TREZAN COUR TROGLODYTIQUE

Sur les façades, on peut voir des blocs de tuffeau taillés, de la “pierre dure” (grès), des ouvertures travaillées...La façade de l’habitat troglodytique dispose souvent d’une sorte d’auvent ; cela peut être une avancée de roche qui protège les ouvertures qui se trouvent en-dessous.

Les caves demeurantes sont souvent invisibles de la surface, et seule parfois une cheminée qui dépasse permet d’en supposer l’existence. C’était une question de survie : les habitants de ces caves se nommaient les “mousseaux” du vieux mot français “mousse = toujours vivant !

 

Voici ce que nous apprend Célestin PORT sur le village de TREZAN…

« La principale métairie avec six caves et bois taillis appartenant en l’an VI à l’émigré de VERT ».

La famille de VERT était seigneur de CHAPEAU ; cette seigneurie fera l’objet du prochain chapitre.

Un terrier se trouvant aux Archives Départementales d’Angers, sous la cote 129 G 1, relatif aux rentes de Saint-Eusèbe de GENNES, nous donne des renseignements intéressants sur TREZAN, à savoir :

Le 18 novembre 1625, titre d’une rente de 8 boisseaux froment mesure d’Argenton et 6 deniers de censif dus à la fabrique de Saint-Eusèbe de Gennes, sur la dixme de TREZAN, en Saint-Eusèbe de Gennes, laquelle dixme tient lieu actuellement de ladite rente, et est prélevée par le procureur de fabrique sur les fonds décimables.

 

 

 

Le 29 mars 1659, une sentence est prononcée par le Sénéchal de Saumur qui condamne Jacques HUET, au paiement de deux années d’arrérage de la rente noble et féodale de 8 boisseaux de froment et 6 deniers de cens, dus à la fabrique de Saint-Eusèbe de Gennes et au paiement service et continuation d’icelle

 

 

 

Le 1er juillet 1659, transaction au sujet des arrérages de la fresche et rente noble de 8 boisseaux de froment mesure d’Argenton et 6 deniers de cens, due à la fabrique de Saint-Eusèbe de Gennes, avec reconnaissance par Jacques HUET de la payer, servir et continuer pour raison de la dixme de TREZAN.

 

 

 

Un autre terrier relatif aux rentes dues à la cure de Gennes, sous la cote G 2044, nous apprend un bail à rente le 8 juin 1697, par devant François DENOUAULT, notaire royal à Saumur, résidant à Gennes, furent présents Messire Charles REVERDY, prêtre recteur curé de Saint-Vétérin de Gennes, y demeurant, d’une part, Jacques CHASTEAU et Claude SENAULT, vignerons, demeurant à TREZAN, paroisse de Saint-Eusèbe, d’autre part, entre lesquels parties a été fait la continuation du bail à rente tel que s’ensuit, à savoir, que ledit sieur curé a baillé et arrenté auxdits CHASTEAU et SENAULT, trois caves dont deux à cheminées et four, caveteaux et chenevreaux, à côté, sises audit TREZAN, paroisse dudit Saint-Eusèbe,
Item, plusieurs boisselées de terre et de bois……..

Les dites choses ont été données à la cure dudit Saint-Vétérin par défunt Mathurin CIRET et Mathurine GUILLEMET, sa femme, par le testament passé par le défunt Hilaire CHAUVEAU, notaire, le 4 juin 1613, à la charge par le sieur curé dudit Saint-Vétérin de dire, de célébrer deux messes, à basse voix, par mois, le jour de jeudi, à la charge par iceux preneurs de jouir desdites choses…….

Rentes que preneur de quoi les dites choses et aux seigneurs où elles se trouveront en fresche ou hors fresche, et outre les charges, la présente baillée à rente faite pour chacun an, audit sieur curé et à ses successeurs curés dudit Saint-Vétérin, par lesdits CHASTEAU et SENAULT, de la somme de douze livres, à savoir, la somme de dix livres audit sieur curé et la somme de deux livres à la fabrique dudit Saint-Vétérin, le premier terme commençant au jour et fête de Noël prochain, et ainsi à continuer d’année en année à perpétuité…….

Fait et passé en la maison presbytérale dudit Saint-Vétérin

Toujours dans le même terrier, le 25 novembre 1787, un titre de la rente de 10 livres due à la cure de Saint-Vétérin de Gennes, et 2 livres à la fabrique de saint-Vétérin par Messire de la FONTAINE, baron de FONTENAY, chevalier, seigneur de Saint-Pierre en Vaux, l’Etang de Gennes et autres lieux, demeurant en son château de Vaux, François BAUDRILLER, vigneron, mari de Madeleine FREMEAU, demeurant paroisse de Saint-Eusèbe de Gennes, Louis BELLET, laboureur, mari de Marie MARTIN, demeurant à la seigneurie de VIROLLAIS, paroisse de Dénézé, et René DUFOUR, vigneron, demeurant à TREZAN, de la paroisse de Saint-Eusèbe de Gennes,, ont reconnu devoir chacun an au fête de Noël, envers Charles Marie Isaac DEBILLON, prêtre, curé de Saint-Vétérin de Gennes, et au procureur de la fabrique de ladite paroisse, la somme de douze livres de rente foncière annuelle et perpétuelle, à savoir, audit sieur curé, dix livres et à ladite fabrique quarante sols, ladite rente leur est due pour raison des domaines ci-après, à savoir, ceux possédés par ledit seigneur de FONTENAY, deux caves dont une avec cheminée, cour et fuie, divisée par une autre cave à feu….. et trois quartiers de boisselée de terre au-dessus des dites caves, le tout tenant ensemble et situé à TREZAN paroisse de Saint-Eusèbe,

 

TREZAN, MAISON D’AUTREFOIS……

SARREAU et la BARDINIERE, charmants hameaux de GENNES-VAL de LOIRE, s’avèrent très riches en occupation de toutes les époques……

La présence de l’homme est attestée depuis fort longtemps. Les découvertes réalisées par AUGURA , permettent en effet de découvrir des traces de la présence humaine dès le Néolithique.

Le rapport de prospection diachronique dans le Gennois, élaboré par Laure DEODAT, chercheur au CNRS1, nous apprend que :

  • - sur le site de l’Oreille de l’Ane à la Bardinière, la prospection a permis de mettre en évidence un petit site gallo-romain ; 150 tessons de céramiques sont représentés quasi intégralement par de la céramique commune ; seules, 7 sigillées ont été ramassées. Il s’agit donc d’un petit habitat modeste.
  • - Au pont Billon, à la Bardinière, un enclos quasiment quadrangulaire de 50 x 45 m environ, et pouvant atteindre 2 m d’élévation. Ce plan fait penser à un camp fortifié qui aurait été bien conservé grâce à sa situation dans la forêt. De l’époque gallo-romaine ou l’âge de fer.

Sous la direction de Laure DEODAT, archéologue au CNRS, des fouilles ont lieu dans le Gennois, avec les adhérents d’AUGURA, Association Gennoise de Recherches Archéologiques ; beaucoup de vestiges de l’époque néolithique, gallo-romaine et haut Moyen-Age sont ramassés, répertoriés à l’aide d’un GPS ; puis trier, laver, et ranger.

Ces données, transférées sur ordinateur, permettent de faire une synthèse.

Ces prospections permettent de découvrir de nombreuses poteries de l’âge de bronze, surtout en bord de Loire ; la période gallo-romaine est bien représentée sur tout le secteur, et puis l’époque médiévale.

L’objectif de l’association Gennoise de Recherches Archéologiques, est de développer l’archéologie locale d’un point de vue scientifique, pour mieux comprendre le territoire de la préhistoire à nos jours, et d’un point de vue pédagogique, pour initier les enfants à l’archéologie et former les jeunes, les étudiants et tous les amateurs aux méthodes archéologiques.

Elle souhaite aussi agir pour la sauvegarde et la mise en valeur des sites archéologiques bâtis ou non bâtis et du patrimoine historique et naturel en général, et en ce sens sensibiliser la population à son environnement patrimonial.