avant 1790 Toujours dans la série G, un registre, sous la cote G 854, contient un censif des rentes et deniers dus à la recette du fief de la PERRINE par divers tenanciers dans les paroisses d’AMBILLOU, SAUGE, les ROZIERS, LUIGNE, CHAVAGNES, GENNES, GREZILLE, LOUERRE.

 

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Des plans du fief nous apprennent où se trouvaient les maisons et terrains sur les paroisses de GENNES et les ROZIERS.

Cases 13 et 14 du plan

  • - Les sieurs René BERRUER des ROZIERS et Jacques DUDOUET, des ROZIERS, pour leurs maisons et appartenances situés au bourg des ROZIERS, nommée La Notre Dame, joignant de l’orient la maison et appartenances du sieur MALLECOT, du fief du PATOIL, de l’occident, la maison et cour de la Dame LE TESSIER de la GAGNERIE, aussi du fief du PATOIL, abouti du midi le chantier de la rivière de Loire, et du nord, le pavé de la levée tendant de SAUMUR à ANGERS. Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, quatre deniers de cens. Année 1774.

Case II du plan.

  • .- Le sieur Gilles André TESSIER du MOTTAY, pour raison d’une maison audit bourg des ROZIERS, composée de deux chambres basses, deux hautes, grenier au-dessus couvert d’ardoises, joignant du midi la levée, du nord, la maison du sieur René VIGIER au précédent article, aboutissant vers orient la place du marché BATARD et de l’occident, la maison de Nicolas BOURGEON, ci-après, le chemin de la levée à aller à la Croix de Maure entre deux. Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, un denier de cens. Déclaration le 23 février 1776.

Case 12 du plan.

  • - Le sieur Nicolas BOURGEON des ROZIERS, Angélique DOGUEREAU veuve d’Urbain ROUSSEAU, aubergiste aux ROZIERS, Le Sieur Jacques DUDOUET, chirurgien aux ROZIERS, le Sieur Pierre BERRUER des ROZIERS, le Sieur Pierre DELAPORTE des ROZIERS, le Sieur CHAILLOUX, tous pour raison des maisons, jardins et terres nommés les COINTRIES, au bourg des ROZIERS, joignant de l’orient le chemin tendant de la levée à la Croix AURE et la partie les maisons du Sieur TESSIER du MOTTAY et du Sieur VIGER, de l’occident la terre audit Sieur CHAILLOU, fossé entre deux qui n’est de ce fief et la ruelle qui monte au pavé de la levée aboutissant du midi le pavé de la levée et du nord la terre du PATOIL et les ouche et jardin de la Dame RIFFAULT, fossé entre deux, contenant trois setiers faisant haute confrontation d’un chacun en détail, à savoir :
  • - Ledit Nicolas BOURGEON, une maison composée d’une chambre basse, antichambre à côté, deux chambres hautes, greniers au-dessus, une autre petite maison aboutant à celle-ci-dessus, cour, une boulangerie, une autre chambre, une écurie, une cave au-dessous de ladite maison et un jardin, le tout en un tenant et contenant deux boisselées, joignant de l’orient la maison du Sieur TESSIER du MOTTAY, la maison, grange et jardin du Sieur VIGER ci-devant, de l’occident, la maison et appartenance ci-après aboutissant vers le midi ledit pavé de la levée et du nord, le jardin dudit Sieur VIGER, où pend l’enseigne le Cheval Blanc.

Case 8 du plan.

  • - Ladite veuve ROUSSEAU, aussi une maison où pend l’enseigne le Lion d’Or, composée de deux chambres basses à cheminée, une antichambre au-dessus à cheminée, une boulangerie, une grande écurie couverte à chaume, une petite écurie couverte d’ardoises, grenier au-dessus, cave, caveaux, cour, jardin et terre au derrière ; le tout en un tenant, contenant six boisselées, joignant de l’orient la terre du Sieur DUDOUET et les jardins et maison de Nicolas BOURGEON et du Sieur René VIGIER, de l’occident, jardin, terre et maison des Sieurs DUDOUET et BERRUET ci-après, aboutissant vers le midi, ledit pavé de la levée et du nord, l’ouche de la Dame RIFFAULT, fossé entre deux.

Case 7 du plan.

  • - Ledit Sieur Jacques DUDOUET, une chambre basse à cheminée, un petit grenier au-dessus, une cave et une écurie, joignant de l’orient la maison derrière, confrontée de l’occident, l’écurie du Sieur BERRUET, qui sera ci-après, aboutissant vers le midi le pavé de la levée, du nord, le jardin ci-après, cour commune entre eux.

Case 5 du plan.

  • Item, un jardin contenant demie boisselée, joignant de l’orient le jardin de ladite veuve ROUSSEAU, de l’occident, le jardin dudit Sieur CHAILLOU, une allée de passage entre deux, aboutissant vers le midi la susdite chambre de XXXX, d’autre bout au nord, le jardin du Sieur BERRUET.

Case 9 du Plan.

  • Item, douze boisselées de terre, faisant hachereau, joignant de l’orient le chemin des ROZIERS à la Croix de MAURE, de l’occident, la terre de ladite Dame ROUSSEAU et par le bout de la hache, la terre du PATOIL, aboutissant vers le midi, le jardin dudit Sieur René VIGIER ci-devant, fossé entre deux, et du nord, les jardins et appartenance de la Dame RIFFAULT.

Case 6 du plan.

  • - Ledit Sieur René BERRUET, une écurie, grenier au-dessus, joignant de l’orient la maison dudit Sieur DUDOUET ci-devant, de l’occident, la maison et appartenances dudit Sieur CHAILLOU, qui sera ci-après, une allée de passage entre deux, aboutissant du midi le pavé de la levée, et du nord, le jardin dudit Sieur DUDOUET, une cour commune entre deux.

Cases 3 et 4 du plan.

  • Item, un jardin et terre au bout contenant huit boisselées, joignant vers le levant , la terre de la veuve ROUSSEAU, de l’occident, la terre et le jardin ci-après, aboutissant vers le midi, le jardin dudit Sieur DUDOUET ci-devant, et du nord, la terre du PATOIL et l’ouche de la Dame RIFFAULT, fossé entre.

Case 1 du plan.

  • - Ledit Sieur Pierre DELAPORTE, un jardin où est une grange couverte à boue et terre au bout contenant en tout six boisselées, joignant de l’orient la terre et le jardin ci-dessus de VIGIER et de l’occident, la terre du Sieur CHAILLOU, fossé entre qui n’est de ce fief, aboutissant vers le midi le jardin ci-après, et du nord, la terre du PATOIL, fossé entre deux.

Case 2 du plan.

  • - Ledit Sieur CHAILLOU, deux corps de logis avec leurs appartenances, cour et jardin où est un puits contenant une demie-boisselée, joignant de l’orient, l’écurie dudit Sieur BERRUET, et le jardin du Sieur DUDOUET, ci-devant une allée et passage entre deux, de l’occident, une ruelle qui monte à la levée, aboutissant vers le midi, ledit pavé de la levée, et du nord, le jardin dudit Sieur DELAPORTE. Dernier confronté.
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  • PLAN DE GENNES

    Pourquoi il est dû, par chacun an, à ladite recette et audit terme d’angevine, trois sols de cens. Voici un plan de la PERRINE précisant les biens de divers tenanciers situés sur la paroisse de GENNES.

Case 7 du plan.

  • - Le sieur PEHU, curé de St Eusèbe de GENNES, pour raison de certaines caves et appartenances avec le dessus, jardins au-devant des dites caves, où fut anciennement l’ancienne école de GENNES dépendant de ladite cure. Joignant vers le midi les caves et jardin de Claude ROCHER, du chemin ou ruelle qui conduit de la cure dudit GENNES au bois de SOUS LE PUY, ou d’ARGENTON GUERIN, aboutissant vers l’orient ledit chemin de la cure à aller à l’église dudit GENNES, et de l’occident, en pointe audit chemin et en partie, la terre de Jacques BOMPOIS, du fief d’ARGENTON GUERIN.
  • Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme, un denier de cens. Année 1702.

Case 4 du plan.

  • - Le sieur chapelain de la chapelle de THOREE, pour raison d’un jardin clos de murs contenant une boisselée ou environ, audit bourg de GENNES, joignant du midi le jardin de la demoiselle LEPINAY ci-après, du nord, le chemin tendant de GENNES à BESSE, aboutissant vers l’orient l’ouche de terre à la demoiselle ALLAIN, ci-après, sentier entre deux, et de l’occident, un petit chemin à aller à la ROCHE de St EUSEBE.
  • Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, un denier de cens. Vers 1702.

Case 5 du plan.

  • - La Demoiselle de LEPINAY, pour raison d’une appartenance de cave, caveaux, masures, et un jardin contenant une boisselée et demie nommée la VOILLERIE au bourg de GENNES, joignant vers le midi, les jardins de la ROCHE de GENNES, murs entre deux où fut une ancienne ruelle ; du nord, le jardin du chapelain de THOREE au précédent article, aboutissant vers l’orient à l’ouche de terre ci-après à la Demoiselle ALLAIN, et de l’occident, le petit chemin de servitude de la ROCHE à aller au chemin de GENNES à BESSE. Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, une poule de cens. Vers 1702.

Case 6 du plan.

  • - La Demoiselle ALLAIN, fille majeure, pour raison d’une partie de ouche de terre où fut anciennement une maison en partie, contenant icelle partie trois à quatre boisselées située audit bourg de GENNES, joignant vers le midi les jardins de la ROCHE de GENNES entre lesquels fut une ruelle qui a été détruite et, à présent, à la place est un mur ; du nord, le surplus de la ouche qui est d’autre fief, aboutissant vers l’orient le pavé de la grande rue de GENNES, et de l’occident, les jardins et appartenances de caves, de la Demoiselle LEPINAY, au précédent article. Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, cinq sols de cens. Vers 1702.

Case 3 du plan.

  • - Le Sieur HILLAIRE, huissier à GENNES, au lieu anciennement de René GUERINEAU, pour raison de trois corps de logis, cour et jardin contenant deux boisselées et demi environ, audit bourg de GENNES, joignant vers le midi le chemin tendant dudit GENNES à BESSE ou à St GEORGES, du nord, la pièce de terre ci-après à la Demoiselle LEPINAY, aboutissant vers l’orient la grande rue pavée dudit GENNES aux ROZIERS, et de l’occident, les appartenances, cour et jardin du Sieur ROULLEAU, notaire. Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, quinze sols de cens. Vers 1702.

Case 1 du plan.

  • - Ladite Demoiselle de LEPINAY, au lieu du Sieur JAURAY, pour raison d’une pièce de terre faisant double hache contenant dix-sept boisselées, audit bourg de St-Eusèbe de GENNES, joignant vers le midi, les appartenances et jardin dudit Sieur St HILLAIRE, au précédent article, et en partie le jardin dudit Sieur ROULLEAU, notaire, aboutissant vers l’orient, la grande rue pavée de GENNES, et de l’occident, les vignes et terres de l’ouche XXXX aux héritiers de Jean CHAUVEAU, Demoiselle de LEPINAY, Jacques ROULLEAU et autres. Pourquoi il n’est dû à cette seigneurie qu’obéissance féodale au moyen de ce que l’article ci-après paye 36 sols en son acquêt.

Case 2 du plan.

  • - Etienne VARLET, au lieu de Jean ROULLEAU, pour raison d’une chambre de maison à four et cheminée, un appentis, étable au-dessous, le tout couvert d’ardoises, une grange couverte à boure, cour au-devant et un jardin en dépendant, le tout clos de murs audit GENNES, contenant deux boisselées ou environ, joignant vers l’orient ladite grande rue de GENNES, de l’occident et aboutissant vers le midi à la pièce de terre dernière confrontée à ladite Demoiselle de LEPINAY.
  • - Pourquoi il est dû par chacun an à ladite recette et audit terme d’angevine, trente-six sols de cens. Vers 1702.

Source Ad49: Côte G 854 FIEF DE LA PERRINE CENSIF DES RENTES ET DENIERS PLANS DU FIEF