Aux ADML, un fonds important du fief de la HARIELLE nous permet de découvrir des documents du XIVe au XVIIIe siècle, du domaine de la HARIELLE du XIXe au XXe siècle, un registre contenant les papiers de la famille de LAURENTS.

Ce sont essentiellement des registres des déclarations, soit au total 16 registres, dans la série 288 J.
Nous ne pouvons pas décrire tous ces documents ; nous n’avons retenu ce qui nous semblait le plus intéressant.

  • En mai 1435, une transaction sur procès pendant à SAUMUR, faite entre les abbés et religieux de Saint Maur sur Loire, et noble homme, Messire Jean TURPIN, chevalier, seigneur de la HARIELLE
    Par laquelle, lesdits abbés et religieux ont abandonné audit chevalier, leur tiers partie en le moulin nommé le moulin de la HARIELLE, à la charge et condition que ledit chevalier leur donne en dimes, héritages ou rentes, même valeur que ce que dessus, à dire d’experts.

  • Plusieurs déclarations, en 1437, en 1455, 1473, 1502, de bois, vignes et autres à la HARIELLE et au MERDRON

    .
  • Le 8 février 1505, une déclaration rendue par Marguerite HECTOR, pour maison jardin, 2 quartiers de vigne, appelés vulgairement les Nouzillers, joignant d’un côté les plains des tanneries, et aboutissant au ruisseau et moulin GRABOTTEAU, le chemin entre deux.

  • Le 2 octobre 1570, déclaration par les religieux de Saint Florent les Saumur, à savoir vigne, jardin, une maison en laquelle il y a un pressoir, nommé le pressoir de Saint Florent, une rente foncière de 5 deniers due à raison d’une allée et maison au bourg de Gennes, nommée la Tannerie, la rente foncière de 7 setiers de seigle, due à raison de la métairie de la Madeleine.

  • Le 20 juillet 1605, défense faite à la requête de François LAURENTS, écuyer, seigneur de JOREAU et de la HARIELLE, à Louis LEFEBVRE, écuyer, seigneur de CHAMPAGNE, d’obéir à d’autres qu’à lui, la maison et appartenances de CHAMPAGNE

    CHAMPAGNE ou CHAMPAIGNE était une petite seigneurie entre l’étang de CUNAUD d’une part, la ROCHE FROISSARD et JOREAU d’AUTRE PART. Il n’en reste, pour tout souvenir topographique qu’un bois appartenant à la propriété de JOREAU et appelé le bois de CHAMPAGNE.

    , une pièce de bois, l’étang pavé, ensemble, les maisons, terres, bois, bruyères et pâtures de la JOUALLINIERE. Ladite défense dénoncée à la Dame de la ROCHE FROISSARD le 26 juillet de ladite année.

  • Le 9 mai 1606, déclaration de Maître Jean NORMAND, curé de la paroisse de Saint Vétérin de GENNES, à savoir, la maison presbytérale de ladite paroisse grange, cave, jardin et terre, 2 quartiers de vigne, sises au lieu nommé le PERRAY., droit de lever la dîme, pour quoi en est dû 6 deniers payables en le banc du seigneur qui est en ladite église, et 4 chandelles de cire jaune à la Pentecôte, un chapeau de roses, et pour le jardin de ladite cure, est dû 3 messes par semaine.

  • Le 2 octobre 1600, sentence par laquelle Guy PICHON et René FORTIER, maîtres-bouchers en la ville de GENNES, sont condamnés de payer au seigneur de cette cour, cinquante sols pour deux bancs qu’ils occupent en la boucherie dudit GENNES, audit seigneur ; en outre, sont condamnés de fournir de la viande trois fois la semaine, savoir, le dimanche, mardi, jeudi, et de payer, en outre, audit seigneur, les nougles des cochons vendus en ladite boucherie, un denier par chacun porc brûlé, un denier par chacune peau de bœuf, un denier pour 3 moutons vendus en ladite boucherie.

  • Source D 49 Côte : 288 J 2




  • Le 9 octobre 1488, aveu à foy et hommage de Jacques de BRENEZAY, écuyer, seigneur de MARDRON.











  • Le 30 mai 1419, une sentence de la justice de la HARIELLE, par laquelle Jean LOCE a été condamné à être pendu et fut exécuté pour vol de chevaux. Il était natif de LAMBALLE en Bretagne.









    Source D 49 Côte : 288 J 2



  • Le 5 juin 1619, sentence des assises de la HARIELLE, en suite de la requête de la Dame de cette seigneurie, en haute justice, par laquelle il en enjoint aux sujets de cette dite seigneurie d’envoyer moudre leur blé au moulin de GRABOTTEAU, et de faire cuire leur pain au four à ban, à peine d’amende et de confiscation.







Messire Jacques RIVIERE, prêtre prieur de CHENEHUTTE, le 18 juin 1670.

Source AD 49 Côte C 24

 

 

  • Le tome 3 folio 25 nous apprend un acquêt du fief de l’Etang au bourg de Gennes, à la charge de payer au seigneur de la HARIELLE 6 livres, et 1 denier, 5 sols aux religieux de Saint Florent les SAUMUR
    .
    En voici un extrait :

    Le jeudi dixième jour de septembre l’an mil six cent neuf, après-midi dudit jour
    En la Cour royale à Saumur, par devant nous, Denis CHAMPIRE, notaire, et devant, soumis, François LAURENTS, écuyer, seigneur de JOREAU et de la HARIELLE, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy, et Damoiselle Magdeleine de ROUXELLE, son épouse, demeurant au lieu et maison seigneuriale dudit JOREAU, paroisse de Saint-Vétérin de GENNES, confessent avoir ce jourd’hui, vendu, quitté, cédé, délaissé et transporté à Damoiselle Ester DELAUNAY, femme et épouse de Louis de VER, écuyer, seigneur de CUMERAY, et séparée de biens d’avec lui, et autorisée par justice à la poursuite de ses droits, demeurant à GAUDREE, paroisse de Saint Georges des Sept Voies, laquelle a acheté, savoir :
    certaines maisons, granges, étables, fondis, cours, jardins, et ouches, le tout en un tenant, vulgairement appelé l’Etang, situé au bourg de GENNES, et paroisses de Saint Vétérin et de Saint Eusèbe dudit GENNES, et enclos de murailles en partie, joignant d’un côté les murailles et jardins de Maître Pierre BONTEMPS, Maître Olivier CHAUVEAU, Sergent royal, et des appartenances de Maître Mathurin CIRET, chacun par son endroit, d’autre côté, la ruette descendant de Saint Vétérin à venir au marais, d’un bout la maison et appartenances de Maître Thomas CIRET, notaire de notre dite cour, et la grande rue pavée venant du moulin de la ROCHE de GENNES à la rivière de Loire, d’autre bout, ladite ruette venant dudit Saint Vétérin audit lieu du marais et le ruisseau descendant de la grande fontaine de Saint Vétérin, et tout ainsi que lesdites choses se poursuivent, tenues des fiefs et seigneuries de la HARIELLE et de MERDRON, appartenant auxdits vendeurs, et encore, des fiefs de SOUS LE PUY, MONTJEAN de GENNES et ARGENTON dudit GENNES, chacun en son droit et tenus, à savoir, desdits lieux de la HARIELLE et de MERDRON, à six deniers de service annuel, et audit seigneur de SOUS LE PUY et de MONTJEAN de GENNES en fresche, de douze sols, six deniers, dont ladite acquéreuse en paiera à l’avenir sa part et portion de ladite fresche, à raison du présent acquêt, et en outre, sept sols vers le dit seigneur de SOUS LE PUY et autre fresche et vers ledit seigneur d’ARGENTON, et charges à dix-sept sols, six deniers, tant en fresche que hors fresche, et à Messieurs les religieux de Saint Florent les SAUMUR,, à vingt-cinq sols tournois de rente foncière, et en outre, de payer chacun an, à la fabrique dudit Saint-Vétérin de GENNES, six livres de chanvre, et en outre, vers la fabrique de Saint Eusèbe de GENNES, deux sols six deniers.
    Ladite acquéreuse paiera les charges par chacun an, au terme et jour accoutumé…..

  • Le tome 5 folio 18 nous fait découvrir un acte notarié d’un bail à cens de la maison du pressoir aux moines en haut du bourg de GENNES.

    En voici un extrait :

    le vingt-huit décembre de l’an mil six cent quatre-vingt-neuf, après-midi
    Par devant nous, Jacques ROULLEAU, notaire et garde sel, résidant à GENNES, furent présents, Messire Urbain de LAURENTS, chevalier, seigneur de JOREAU,, AVORT, la ROCHE FROISSARD et autres terres, demeurant en sa maison seigneuriale de JOREAU, paroisse de Saint-Vétérin de GENNES d’une part,
    Et Mathurin CHAPPRON, vigneron, tant en son nom que comme se faisant fort de Renée LECOMTE, sa femme, demeurant au lieu des CAVES, paroisse de Saint-Eusèbe de GENNES d’autre part,
    Entre lesquelles a été fait la baillé et prise à rente foncière annuelle et perpétuelle telle que s’ensuit
    C’est à savoir une appartenance de maison couverte d’ardoise, composée de chambre basse, grenier au-dessus, appelée le Pressoir aux Moines, située audit GENNES, paroisse de Saint-Vétérin de GENNES, qui joint d’un côté le chemin de la HARIELLE au pré BAUMIER, d’autre côté, la vigne ci-après confrontée, d’un bout, la vigne du sieur JAUNAY, d’autre bout, le chemin de GENNES à l’Etang Pavé, en laquelle maison et appartenances, il y a un pressoir.
    Plus baille un demi quartier de vigne sise audit lieu que ledit seigneur bailleur a acquis de André VERAIN, maréchal, une petite cave entre deux.
    Tenue du fief et seigneurie de la HARIELLE, appartenant audit seigneur bailleur, au devoir de un denier de cens et de devoir féodal ; et en ce, comprise une petite cave qui est en la descente dudit chemin de l’Etang Pavé……
    La somme de douze livres tournois payable au jour et fête de Noël, rendable en la maison seigneuriale de JOREAU ; et outre, ledit preneur s’oblige de nourrir annuellement, jusqu’au nombre de vingt-cinq à trente brebis pour le moins, à moitié de CROIST qui seront fournies par les parties par moitié et les croist et profits en provenant, partagés par les parties par moitié,. Lesquelles brebis, il pourra les envoyer pacager sur les bois, landes et terres de la Madeleine, et les environs, dépendants de la seigneurie de Joreau et de la HARIELLE, sans faire dommages. Même, ledit seigneur lui a accordé d’envoyer pacager dans lesdits lieux susdits, une vache, une bourrique ou cheval, et une taure, jusqu’à l’âge de deux ans seulement, à laquelle, vache, taure bourrique ou cheval, ledit seigneur bailleur ne pourra rien prétendre.
  • Dans le tome 6, folio 153, un acte notarié en date du 2 janvier 1740 ; il s’agit d’un bail à cens fait à Pierre BODET, journalier, et à sa femme, demeurant paroisse Saint-Vétérin de GENNES, un morceau de friche bois, ajoncs et bruyère, contenant 7 boisselées un tiers de terre aux SABOTIERS, à titre de rente foncière noble et féodale annuelle, pour payer à la terre de la HARIELLE, au terme d’Angevine, 3 boisseaux de seigle, mesure de BRISSAC.

    La Dame bailleresse, Dame Louise Renée DESCHAMPS, veuve de Messire Jean-Urbain de LAURENTS, chevalier, seigneur de JOREAU, de la HARIELLE, demeurant en son château de JOREAU, fait réserve de chênes de haute futaie, qu’elle fera abattre et enlever dans trois mois.

    A charge par lesdits preneurs d’arracher et de fricher ledit bois et friche et le mettre en valeur pour la plus grande sûreté et perception de la rente.

    A charge de payer à la recette ordinaire de la seigneurie de la HARIELLE, au terme de Notre-Dame d’Angevine, le nombre de trois boisseaux, huit écuellées de blé seigle, mesure de BRISSAC, de rente foncière noble et féodale.

    Fait et passé au château de JOREAU, demeure de ladite Dame bailleresse….

  • Dans le tome 6 se trouve un acte notarié en date du 14 mars 1770, passé devant Jacques ROULLEAU, notaire royal résidant à Saint-Eusèbe de GENNES. Furent présents Messire Jean-Baptiste Charles de LAURENTS, chevalier, seigneur de BRION, demeurant ordinairement à ANGERS, paroisse de Saint Maurille, de présent à JOREAU, paroisse à Saint-Vétérin de GENNES d’une part, et Jean GALBRUN, meunier, et Marie FRESNEAU, sa femme, demeurant paroisse de Saint-Eusèbe de GENNES,

    Entre lesquelles parties a été fait l’échange et contre-échange du moulin GRABOTTEAU et autres biens.

  • Dans le tome 7 , folio 88, une déclaration en date du 14 janvier 1783, de Jean GALBRUN, ancien meunier, demeurant au bourg de GENNES, paroisse de Saint-Eusèbe, lequel s’est avoué sujet et censitaire, et tenir roturièrement et censivement de la terre, fief et seigneurie de la HARIELLE, les héritages ci-après :

    - le moulin de GRABOTTEAU, consistant dans une meule seulement, avec une chambre à feu, ruisseau et revers en dépendant, une écurie, grenier au-dessus, un toit à côté d’icelle, jardin ensuite, le tout dans un tenant sis près le bourg dudit GENNES, paroisse de Saint-Vétérin, contenant trois quarts de boisselées ou environ,

    - Plus une petite maison à cheminée et grenier au-dessus, sise devant le Grand Moulin de GENNES,

    - Plus un pré d’environ une boisselée et demi, sis au lieu nommé FOLLION, paroisse de Saint-Vétérin, lequel joint vers orient, le chemin tendant du moulin de GRABOTTEAU à la rivière de Loire, l’ancien ruisseau de la Fontaine d’AVORT, tendant du moulin de BRULLON au moulin de FOLLION entre deux, vers occident, le pré dépendant de la terre de JOREAU, le grand ruisseau de la Fontaine d’AVORT, tendant du moulin de BRULLON à la rivière de LOIRE entre deux, et aboutit vers midi, au pré dépendant du domaine de BRULLON audit seigneur de la HARIELLE, le même ruisseau ancien tendant du moulin de BRULLON à FOLLION entre deux, et vers septentrion, à la rivière de Loire, les luisettes dudit seigneur de la HARIELLE entre deux.

    - Plus un clos de vigne et terre sis au canton nommé les Rivières, contenant environ six boisselées.

    - Plus un pré d’environ neuf boisselées, sis au marais derrière la HARIELLE

    - Plus la maison nommée la NOUZILLERIE, avec un toit, un clos de vigne, le tout dans un tenant, contenant sept boisselées et demi environ, sis près le moulin GRABOTTEAU.

    - Plus trois boisselées de terre audit lieu.

    - Plus une place de pré d’environ neuf boisselées sise en la Petite Pré des ROZIERS, joignant d’un côté le chemin tendant des ROZIERS à aller à BEAUFORT et au PETIT BOIS.

    - Plus ledit comparant déclare avoir droit de prendre tous les ans, dans les bois dudit seigneur de la HARIELLE, deux quartiers de bois brandes et ajoncs, qui lui seront marqués par ledit seigneur dudit fief ou gens de sa part
    .
    - Plus déclare pareillement ledit comparant, avoir droit d’envoyer à perpétuité ses bestiaux qu’il pourra avoir dans ledit moulin de GRABOTTEAU, dans les bois dudit seigneur de la HARIELLE, lorsqu’ils auront atteint trois ans et un mois, sans faire aucun dommage.

    Pour raison de tout quoi, ledit comparant a reconnu devoir audit fief et terre de la HARIELLE deux-cent soixante livres en argent, quatre chapons, six poulets, une fouace de la fleur d’un boisseau de blé froment, mesure de Brissac, pétrie en deux livres de beurre ; en outre, reconnaît d’être tenu de donner un cheval et un homme pour le conduire chacun an, pendant le temps des vendanges dudit seigneur de la HARIELLE et de JOREAU, sans payer aucune chose que la nourriture, le tout de cens payable, savoir le tout suivant et conformément à l’acte consenti par Messire Jean-Baptiste Charles de LAURENTS, chevalier, seigneur de BRION et autres lieux, audit Jean GALBRUN et à Marie FRESNEAU, sa femme, le quatorze mars mil sept cent soixante-dix….

    Fait et passé au bourg de GENNES, en la maison où pend pour enseigne la Croix Verte, paroisse de Saint-Vétérin.


Puis vint la Révolution, l’abolition des privilèges et des droits féodaux….

 

  • Le 5 mars 1850, donation par Madame PREVOST de BONNEZEAUX à Monsieur de SARCE et à Madame de JOURDAN.
    Rappelons que Elisabeth de LAURENS et son époux, Joseph de MAURY d’AYROUX eurent deux filles, Joséphine et Elisabeth de MAURY D’AYROUX.

    Joséphine de MAURY épousa René Alexandre de SARCE, propriétaire, maire de la commune de GENNES ; ils demeurèrent au château de la BOUSSINIERE et eurent deux enfants, Alexandre de SARCE, et Théophanie Joséphine de SARCE, épouse de Adolphe de JOURDAN,

    Elisabeth de MAURY fut l’épouse de Louis François PREVOST de BONNEZEAUX, propriétaire. Ils n’eurent pas d’enfants.
    Monsieur de SARCE, pour une moitié, et Madame de JOURDAN, pour l’autre moitié des biens immeubles, des rentes foncières et autres.

    Nous ne citerons pas tous les biens faisant l’objet de cette donation.

    • Une propriété située commune de GENNES, comprenant, la ferme de la HARIELLE, consistant en logement, écurie, étable, granges, toits à porcs, cellier, boulangerie, jardin, terres labourables, présentant une superficie de sept hectares, vingt-cinq ares, et vingt-six ares, quarante centiares de bois, le tout en un seul tenant, joignant le chemin de MILLY à GENNES.
      Une pièce de terre labourable nommée la LONGUERAIE contenant un peu plus de deux hectares.
      Trente-trois ares de vigne en plusieurs morceaux isolés.
      La pièce du clos BOURGEON contenant deux hectares.
      Trente-huit ares de terre situés au lieu du Marais, joignant les terres de la HARIELLE.
      Une chambre basse, un cabinet, une cave, écurie, jardin et grenier qui font partie des réserves du propriétaire.
      Plusieurs morceaux de terre, bois….

    • PLAN DE LA FERME DE LA HARIELLE EN 1911<
    • La ferme de la Madeleine, située commune de GENNES, consistant en logements, granges, écuries, étables, greniers, fenils, boulangerie, cour, jardin, treilles, vigne, pâtis, prés, bois et terres labourables.
      le tout détaillé dans un bail général de la terre de JOREAU, passé devant Maître DELALANDE, notaire à GENNES, le trente mai mil sept cent quatre-vingt-dix-huit, telles que les deux fermes de la HARIELLE et de la MADELEINE sont affermées avec leurs dépendances au Sieur André LEVESQUE, cultivateur, et à Marie GOUJON, son épouse, demeurant actuellement à la ferme de Baillé, commune de GREZILLE.

  • Le 13 janvier 1912, vente de la ferme de la HARIELLE à Monsieur René d’ACHON par Monsieur et Madame Robert de JOURDAN, par devant Maître CHERIERE, notaire à ANGERS.

    La ferme de la HARIELLE est affermée avec la ferme de la Madeleine aux époux CHOLLET, pour une durée expirant le 1er novembre 1916, suivant bail sous seing privé en date du 27 avril 1905. Moyennant un fermage annuel total de deux mille deux cent cinquante francs, payable annuellement le 25 décembre.

    La présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de quarante mille francs due par Monsieur d’ACHON, a présentement payé comptant en bonnes espèces de monnaie ayant cours.


  • Le 5 mai 1919, bail de la ferme de la HARIELLE, par devant Maître TEXIER, notaire à SAUMUR, pour douze années consécutives,

    par Monsieur René d’ACHON, chef d’escadron de cavalerie, propriétaire demeurant au château de La Perrine, commune de Saint-Christophe en Eure et Loire, se trouvant en ce moment à sa propriété de La ROCHE, commune de GENNES

    à Monsieur et Madame Louis TURLEAU, cultivateurs, demeurant au SALE VILLAGE, commune de SAINT-GEORGES-des-VOIES,

    d’une contenance totale de 11 hectares, moyennant un fermage annuel de onze cent cinquante francs, que les preneurs s’obligent à payer au bailleur en sa propriété de la ROCHE de GENNES