Nous voici dans le massif forestier de MILLY.

Quelques étangs, des richesses botaniques et ornithologiques....

la forêt de MILLY est d’ailleurs classée en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

Elle est composée de feuillus et de landes, compte quelques espèces d’oiseaux telles que le nocturne engoulevent d’Europe ou le gracieux busard Saint-Martin.

La lande permet à un petit passereau rare de nicher : la fauvette Pitchou.

 

Engoulevent d'Europe

busard Saint-Martin

la fauvette Pitchou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des mammifères communs parcourent également la forêt

Chevreuil, adulte mâle ; seul, le mâle porte les bois qui tombent entre octobre et décembre. Il mange entre 3 et 4 kg de végétaux par jour et trouve l’eau nécessaire dans sa nourriture. La femelle du chevreuil est la chevrette ; c’est un animal à la fois craintif et curieux. On le rencontre de préférence au lever et au coucher du soleil, le plus souvent en lisière de forêt.




Cerf élaphe –L’organisation sociale de cette espèce est matriarcale Les femelles mettent bas deux faons





Sanglier dans la forêt de MILLY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une stèle a été érigée en hommage aux sapeurs pompiers morts lors de l'incendie de forêt du 3 septembre 1959.


 

Nous sommes le 3 septembre 1959, il y a 50 ans jour pour jour.

Une imprudence, après un été d'une sécheresse exceptionnelle... et voilà qu'un gigantesque incendie ravage 1 000 hectares de forêt, entre GENNES, GREZILLE, LOUERRE... 400 hommes sont mobilisés.

Parmi lesquels cinq pompiers de Beaufort, qui combattent le feu autour d'un GMC porteur d'eau.

L'après-midi du 3 septembre, l'intensité du feu devient telle que l'ordre est donné d'évacuer les lieux...

Mais les sapeurs n'ont aucune visibilité, le mur de feu les rattrape, et voilà que leur camion se couche dans un fossé.

Tous les cinq sont encerclés, piégés. C'est la mort...

Un drame qui garde toujours la même intensité dans la mémoire collective de Beaufort.

Le souvenir du lieutenant Marcel HAMARD, le chef de corps, 55 ans au moment du drame, de son fils Jean HAMARD, 18 ans, de Louis Courant, 45 ans et père de quatre enfants, de Gabriel BOUSSARD, 36 ans et père de trois enfants, et de Christian RABIN, 18 ans, reste très vivace.

Article du journal OUEST France en date du 3 septembre 2009

 

 

Cette jolie forêt a été entièrement rasée durant la dernière guerre mondiale ; sur un site WEB de la ville de SAUMUR, on peut lire :

La forêt de Louerre sert aussi à cacher de jeunes hommes au cours de la seconde guerre mondiale, suite à l’instauration du Service du Travail Obligatoire (STO).

Les Allemands promettaient de libérer un prisonnier contre deux travailleurs partant pour l’Allemagne.

Mais les engagements n’étant pas tenus, de jeunes français refusèrent de partir.

Certains d’entre eux viennent se cacher dans la forêt où ils deviennent charbonniers ; pendant la guerre, faute de carburant, les véhicules sont amenés à fonctionner au charbon de bois (à l’aide de gazogènes).

Les jeunes réfractaires travaillent loin des routes et quittent la forêt à la nuit tombée pour de ne pas attirer l’attention.

Venant parfois de départements limitrophes, la plupart sont issus de la couronne « rouge » de l’agglomération d’Angers. Ce sont des ouvriers qui ont fui Trélazé, Saint-Barthélémy-d’Anjou ou les Ponts-de-Cé.

On a compté jusqu’à cinquante jeunes camouflés et certains se sont installés à Louerre après la guerre.

On peut supposer que ce sont les Allemands qui ont détruit cette forêt, sachant qu’il y avait des réfractaires.

La forêt de MILLY, d’une superficie de 1285 ha, a été reconstituée.