SOUS LA COTE 44 J 4
- Le lundi après Saint-Christophe 1332, à savoir le 27 juillet 1332 selon le calendrier grégorien, nn acquêt par Hardouin de MAILLE de Thibaut de SAUNE, à savoir 10 setiers de froment de rente qu’il a assignée sur sa terre du bois de Joreau et toutes ses appartenances,
- Le 2 mars 1408, une enquête faite à la requête de Messire Péan de MAILLE, seigneur de MILLE, contre Eusèbe BEUGEON, seigneur de la Roche Froissart, relativement à la rente de 50 livres dues à MILLE, sur une pièce de terre appelée la Chataigneraie et l’Ormeraie contenant 5 arpents, près et joignant la Roche Froissart ; cette requête est concluante pour le seigneur de MILLE
- Le 27 mai 1419, aveu rendu à noble homme et puissant seigneur, Messire Péan de MAILLE, seigneur de Millé le Meugon et de Brézé, par Jean de FAYE, pour raison de trois quarts par indivis du moulin de l’Homme, pour quoi reconnaît devoir un cheval de service et foy et hommage simple et oour le total duquel moulin, confesse devoir audit MILLY deux setiers de mouture, mesure dudit MILLY.
- Le 16 mai 1492, un acquêt par Hardouin de MAILLE, de la métairie de la PIOLLIERE, appartenances et dépendances, de Mathurin MENARD
- Le 29 mars 1536, une transaction sur procès, tant à SAUMUR qu’à MILLE, entre noble homme Messire Guy de MAILLE, chevalier, seigneur de BREZE et de MILLE, demandeur, et François BEGEON, seigneur de la ROCHE FROISSART, défendeur,
Il s’agissait de différentes demandes sur lesquelles les parties se sont accordées comme suit, savoir :
1er : que la terre de la Roche Froissart, ses appartenances et dépendances ensemble la Châtaigneraie autrefois donnée à 50 livres de rente, demeurent hommagées à un seul hommage lige 12 livres 13 sols 1 denier de devoir annuel et féodal, qui se payent en 3 parties, d’une part, 10 livres 1 sol, d’une part 50 sols et 3 deniers, d’autre part, en outre, un cheval de services à toutes mutations de seigneur et de sujet et autres, et demeure audit seigneur de la Roche Froissart, droit de justice moyenne et basse.
2eme : le lieu de Champagne, le moulin de Brulon, seront reportés à l’avenir par aveu avec les domaine et dépendances de ladite Roche Froissart.
3eme : les deux boisseaux de seigle de rente que ledit seigneur de la Roche Froissart perçoit des hoirs de Jean LEPELLETIER sur domaine de ce fief de MILLE, ledit seigneur de la Roche Froissart les reportera censivement.
- En 1538, ratification faite par Demoiselle Catherine de DAILLON, épouse de noble homme Jean de VILLENEUVE, à la vente et alinéation des moulins et rentes de Gennes appelés Sarré, faite à Messire Guy de MAILLE, seigneur de Milly, et à Dame Anne de LOAN, son épouse, pour la somme de 845 livres.
- En 1538, contrat d’acquêt fait par Messire Guy de MAILLE, seigneur de MILLY, et Anne de LOAN, son épouse, de noble homme Jean de VILLENEUVE, de la rente de quatorze setiers, savoir, dix setiers de froment, quatre setiers de mouture, quart froment, quart seigle, quart orge et quart fèves, douze boisseaux de noix, le tout mesure de Brissac, treize livres en argent, deux poids de chanvre et quatre chapons, dus au terme de Ste Catherine, pour raison des moulins et appartenances de Sarré, sis sur la rivière de Gennes, paroisse de Saint Vétérin, moyennant la somme de 845 livres
Une quittance du 21 août 1538 consentie par ledit seigneur de VILLENEUVE audit seigneur de MILLY, de la somme de cent soixante-dix livres restante de celle de 845 livres, prix principal du contrat.
Source AD 49 Côte :44 J4
SOUS LA COTE 44 J 1
- Le 22 septembre 1561, un contrat de vente par Messire Arthur de MAILLE à Messire Louis de la GREZILLE, à savoir, le lieu et métairie de l’Etang de Milly, à faculté de réméré dans 1 ou 2 ans. Le seigneur Arthur de MAILLE a fait le réméré de la métairie le 6 novembre 1566.
Source AD 49 Côte :44 J1
SOUS LA COTE 44 J 9
- 4 aveux sont rendus à MILLE par Guillaume NEPVEU, François BOTTEREAU et autres les:
20 octobre 1469 et 4 septembre 1480,
à Messire Hardouin de MAILLE-BREZE
11 juillet 1550, à Messire Guy de MAILLE-BREZE
2 juin 1567, à Messire Arthur de MAILLE-BREZE.
De ce dernier, l’extrait donne un aveu rendu Messire Arthur de MAILLE, seigneur de MILLE, par François BOTHEREAU et Louis ESSAULT, Marie Jeanne BOTHEREAU, pour raison des domaines ci-après, tenus à foy et hommage simple, 5 sols de service, 6 setiers, 3 boisseaux de froment et 1 cheval de devoir féodal, lesquels domaines consistent :
1 : en une maison, jardin et appartenances contenant 2 quartiers, vulgairement appelé la Cour des Roches, et une pièce de terre appelée la Fuye y tenant, contenant 6 setrées.
2 : 32 quartiers de terres et bois taillis au clos du chêne vert
3 : une pièce de terre au bois de la Coudraye en vigne
4 : 2 quartiers de terre aux Auboeufs des Roches, près le clos de vigne de la chapelle de MILLE
5 : 1 quartier de terre aux Auboeufs
6 : 1 quartier de terre audit lieu
7 : 1 quartier de terre près le moulin à vent
8 : 7 quartiers de bois taillis aux Godinières
9 : 4 quartiers de bois aux Ragotes
10 : une pièce de 4 quartiers de pré appelé le pré du Bœuf en Vallée en la Pré des Millerons en la Baillié de Gennes.
Dans le même registre, on peut découvrir quatre autres aveux rendus à la châtellenie de MILLY :
- Le premier par Gilles MARIEN à Péan de MAILLE, seigneur de MILLE et de Saint GEORGES du BOIS le 10 septembre 1419
- Le second par Martin VIGIER à Messire Guy de MAILLE, le 23 mai 1513.
- Le troisième par Martin DESPERE, fils de Jean DESPERE et d’Ambroise VIGIER, à Messire Arthur de MAILLE le 6 mai 1563
- Et le quatrième rendu par René DESPERE à Messire Arthur de MAILLE, le 5 juillet 1571.
Nous allons extraire le plus récent, lequel porte que les objets y compris sont tenus à 15 jours de garde au château de MILLY, le tout quand le cas advient. Droit de toute justice, voierie…..
1 : Hébergement roche et appartenance à MILLE
2 : 18 boisselées de terre à la MALEVOYE
3 : 10 boisselées de terre et vigne audit lieu, le chemin entre deux
4 : 1 pièce de terre au-dessus de la MALEVOY
5 : 6 boisselées de terre et de bois près la garenne de MONTGARNIER
6 : 16 boisselées de terre en censif
7 : 2 quartiers de terre audit lieu
Suivent les domaines à cens et autres devoirs
8 :Les héritiers de Jean FOUCHARD, hébergement, terres et chenevreaux contenant 4 quartiers joignant le chemin de MILLE à DOUE
9 :Messire de MILLE pour Jean DUBOIS, une pièce de bois à Chottes
10 :Les procureur et fabricien de MILLE ; 2 quartiers de terre en censif
11 :Jacques JALLET, une pièce de terre aux BOURDREAUX
12 Les héritiers de Jean et Jamet GIRARD, 1 setrée de terre à GOHARD
13 :1 setrée de terre à la PERRIERE
14 :Les héritiers de Guillaume PAUVERT ; un pièce de pré en la prée MAILLE
15 :Plusieurs personnes tiennent 80 quartiers de bois et bruyère à CHOTTES
16: une autre pièce de bois audit lieu
Dans le même registre, un aveu rendu le 3 octobre 1485 à Messire Hardouin de MILLE, seigneur de BREZE et de MILLE le MEUGON, par René SAVARY, seigneur de JOREAU, pour raison du Haut et Bas JOREAU.
Toujours dans le même registre se trouvent deux aveux :
- Le premier rendu en 1342, à très noble Dame, Madame de MONTBAZON, dame de Millé, par Philippin DUBOIS.
Jeanne MONTBAZON, fille de Barthélémy I de SAVARY, seigneur de MONTBAZON et MONTSOREAU et de Marie de DREUX, fut la seconde épouse de Hardouin VI, décédé en 1340 ; il était seigneur de Champchevrier. Il participa aux guerres dans les Flandres en 1303 ; ils eurent quatre enfants dont Hardouin VII.
- Le second aveu fut rendu à noble et puissant seigneur, Messire Payen III de MAILLE, seigneur de MILLE, à cause de Marie de MAILLE, sa femme, par Jean DUBOIS, le 1er avril 1405. Rappelons que Marie de MAILLE était la fille d'Hardouin VII, baron de Maillé, et de Mahaut Le VAYER, En voici un extrait :
Ledit Jean DUBOIS déclare tenir à foy et hommage plein et à 15 jours de garde au château de MILLE. Ladite garde être faite en sa roche des douves du château dudit lieu ; déclare également tenir à foy et hommage simple de MILLE et à 1 cheval de service.
Source AD 49 Côte :44 J9
